Le vendeur d'automobiles britannique Lookers va passer une mauvaise journée en bourse. Dans un communiqué diffusé ce matin, il a expliqué que les incertitudes politiques et économiques sur l'île ont pesé sur l'exercice, une pression qui s'est même accrue depuis la rentrée.

L'entreprise ne passera pas dans le rouge, mais ses bénéfices vont se réduire à environ 20 M£ (consensus 40,8 M£), indique le management, qui a décidé d'accélérer la consolidation de son portefeuille. En d'autres termes, plusieurs implantations vont fermer. Pour ne rien arranger, Lookers est sous le coup d'une enquête de la FCA, qui a formellement démarré en octobre. La société avait décidé en amont d'améliorer le contrôle interne, l'audit et la gestion des risques. Cela coûtera 10 M£ sur deux exercices, plus 3 M£ par an pour "afficher les plus hauts standards et améliorer l'expérience client".

Mais ce n'est pas tout. Le CEO Andy Bruce et le COO Nigel McMinn von quitter la société dès aujourd'hui. Phil White, le président, et Richard Walker, un administrateur, vont prendre les rênes opérationnelles. Les deux sortants resteront dans l'entreprise jusqu'à la fin de l'année pour assurer une transition plus fluide.

Bilan des courses ? -25% au compteur en matinée pour l'action à Londres, à 36,90 GBp. Le rival Pendragon, qui avait lui aussi fait état de conditions de marché très difficiles, perdait 4% en matinée.