Lumibird, porté sur les fonts baptismaux l’année dernière à la suite du rapprochement entre Quantel et Keopsys, va appuyer sur l’accélérateur pour soutenir son développement. Le spécialiste de la technologie laser à usages scientifiques, industriels et médical a annoncé une augmentation de capital d'un montant maximum de 7,83 millions d'euros. Cette opération entraîne un repli de 5,35% du titre à 10,36 euros, cette levée de fonds se faisant au prix de 9 euros. Il représente une décote de 18,03% par rapport au cours de clôture au 22 novembre 2018.

756 407 actions nouvelles ordinaires seront émises, un nombre pouvant être porté à 869 868 actions nouvelles en cas d'exercice intégral de la faculté d'extension.

L'augmentation de capital sera réalisée avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires (DPS). Chaque action détenue à la clôture le 28 novembre 2018 donnera droit à un DPS et 21 DPS permettront de souscrire à 1 action nouvelle. Le prix de souscription des actions nouvelles fait ainsi apparaître une décote de 17,36% par rapport à la valeur théorique de l'action ex-droit. La période de souscription des actions nouvelles sera ouverte du 29 novembre au 10 décembre 2018 inclus.

Les sociétés Esira et Eurodyne, principaux actionnaires agissant de concert et détenant respectivement 43,69% et 10,64% du capital et 41,07% et 14,41% des droits de vote, ont d'ores et déjà exprimé leurs intentions de souscrire à l'augmentation de capital. Ces sociétés contrôlées par Marc Le Flohic, PDG de la société, le feront pour un montant de 3,7 millions d'euros à titre irréductible, à hauteur de l'intégralité des DPS qu'elles détiennent, et de 0,55 million d'euros à titre réductible.

Cette opération a pour but principal de contribuer au financement d'éventuelles opérations de croissance externe, notamment en vue de l'acquisition de nouvelles technologies lasers. En cas de non-réalisation des projets, Lumibird utilisera tout ou partie du produit net de la levée de fonds pour l'investissement en interne dans des projets de recherche et développement.

"La croissance de demain nécessite que nous intégrions de nouvelles technologies", a ajouté le PDG, Marc Le Flohic.