PARIS, 21 septembre (Reuters) - Le groupe LVMH a pris acte lundi de la décision de la Cour de justice du Delaware qui s'est prononcée en faveur d’un procès devant commencer en janvier prochain, "et non pas en novembre 2020 tel que le demandait Tiffany".

"LVMH est pleinement confiant dans sa capacité à repousser les accusations de Tiffany et à convaincre la Cour que les conditions de réalisation de cette acquisition ne sont plus réunies", ajoute le géant français du luxe dans un communiqué.

"A cet égard, LVMH démontrera au cours des prochains mois à la justice américaine que la mauvaise gestion de Tiffany durant la crise du COVID-19 constitue un 'Material Adverse Effect'", soit un cas de force majeure à même de permettre une annulation de l'opération.

La justice du Delaware avait été saisie par Tiffany qui accuse LVMH de vouloir se retirer du projet de rachat à 16 milliards de dollars.

La "Chancery Court" a annoncé qu'elle allait prévoir quatre jours de procès à compter du 5 janvier prochain, soit après la date limite du 24 novembre qui était fixée pour boucler le mariage entre le géant français du luxe et le joaillier américain, mais avant l'expiration des autorisations obtenues jusque là auprès des différentes autorités de la concurrence. (Henri-Pierre André)