LVMH est quasi stable (-0,05% à 389,40 euros) après une assemblée générale sans surprise. Le PDG, Bernard Arnault, n'a rien dit que les marchés ne savaient déjà. Le numéro un mondial du luxe a été frappé de plein fouet la crise du Covid-19. La fermeture des magasins à travers le monde a stoppé net l’activité, et la baisse significative des ventes s’est accélérée par l’effondrement du tourisme, principal levier du secteur du luxe.

Dans ce cadre, les conséquences de la crise du coronavirus continueront à peser pendant des mois sur ses résultats de LVMH.

Les bénéfices du groupe au deuxième trimestre seront particulièrement pénalisés en Europe et aux Etats-Unis, a précisé le dirigeant.
Selon des propos rapportés par Reuters, Bernard Arnault et son groupe "ne peuvent qu'espérer que la reprise se fasse graduellement".

Selon lui, la deuxième partie de l'année devrait être meilleure.

Le dirigeant a ainsi évoqué des signes de redressement "assez vigoureux" en juin avec la levée progressive des mesures de confinement, notamment à Paris et à Milan, deux "capitales" du luxe, rappelle l'agence de presse.

Concernant le rachat de Tiffany et pour répondre une nouvelle fois aux rumeurs selon lesquelles LVMH espérait négocier son prix à la baisse, le directeur général délégué Antonio Belloni a répondu que le joaillier américain était une "marque emblématique" ayant sa place dans le portefeuille d'activités du groupe.

Enfin, sujet toujours sensible en France, LVMH a assuré qu'il payait la moitié de ses impôts en France mais n'a pas révélé de détails sur la répartition par pays de l'autre moitié de ses impôts.