Après une ouverture en forte baisse, le titre Maisons du Monde s'est repris ce matin à la bourse de Paris: malgré les annonces hier soir d'un nouveau confinement d'au moins un mois dans plusieurs régions françaises, l'enseigne d'ameublement et de décoration ne cède plus que 0,45% à 17,80 euros. Selon Berenberg, ces nouvelles mesures gouvernementales pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 sont susceptibles de "déclencher dans l'ensemble une augmentation de la demande de meubles, car les clients passeront plus de temps à la maison".

Certains doutes subsistent, en particulier sur l'autorisation du click & collect. Sur ce point, le broker allemand estime que "le fait que les individus devront rester dans un rayon de 10 kilomètres de leur domicile est susceptible d'impliquer qu'il ne sera pas possible de récupérer les commandes dans les magasins du groupe".

Berenberg reste néanmoins confiant pour l'activité du groupe et entrevoit une augmentation de l'activité en ligne pour Maisons du Monde. Il considère en outre que le distributeur devrait être en mesure d'afficher une croissance positive de ses ventes en glissement annuel.

L'analyste prévoie en effet des ventes de 265 millions d'euros au premier trimestre 2021, réparties entre des ventes en magasin de 170 millions d'euros (en baisse de 2% par rapport à 2020) et des ventes en ligne de 95 millions d'euros (en hausse de 35% par rapport à l'an dernier).

"Nous signalons également que de nombreux concurrents ne sont pas en mesure de capitaliser autant que MDM sur l'activité numérique (Ikea, Conforama, But) et le premier détaillant de meubles en France - Ikea - a gardé tous ses magasins français fermés depuis janvier", écrit Berenberg dans sa note de ce matin.