Marks & Spencer a dévoilé des profits annuels conformes aux attentes et prévenu qu'ils reculeraient sur l'exercice en cours. En Bourse, l'action du célèbre distributeur britannique grappille tout de même 0,49% à 132,90 pence. Outre son retrait de Russie, Marks & Spencer est confronté à un environnement économique difficile, marqué en particulier par le niveau élevé de l'inflation. Pour l'instant, l'activité est pourtant plus solide que l'année dernière à la même époque.

Sur l'exercice 2021/22, clos début avril, le groupe a réalisé un bénéfice imposable, hors éléments exceptionnels, de 522,9 millions de livres sterling, en hausse de 29,7% par rapport à l'exercice 2019/2020. " L'impact du Covid en 2020/21 rend les comparaisons avec l'année précédente moins significatives " a expliqué Marks & Spencer.

Le chiffre d'affaires a pour sa part progressé de 6,9% à 10,88 milliards de livres sur la même base de comparaison.

" Le redressement des bénéfices, conjugué à la maîtrise du fonds de roulement et à un contrôle rigoureux des dépenses d'investissement, a généré un important flux de trésorerie disponible et une forte réduction de la dette nette ", a commenté le distributeur britannique. La dette nette est tombée à 2,7 milliards de livres contre 3,95 millions deux ans plus tôt.

Le distributeur souligne qu'il débute cet exercice sur la base de bénéfice imposable ajusté plus faible du fait de la fin des aides gouvernementales et de sa sortie de Russie.

" Comme nous investissons dans la croissance de la capacité d'Ocado Retail, nous prévoyons une contribution minimale de la part du résultat net aux résultats du groupe " a ajouté Marks & Spencer. Ocado Retail avait contribué à hauteur de 13,9 millions de livres sur le dernier exercice.

" Compte tenu de la pression croissante sur les coûts et de l'incertitude entourant la consommation, nous ne prévoyons pas actuellement de progresser à partir de cette base de bénéfices plus faible en 2022/23 " a enfin indiqué Marks & Spencer à propos de ses perspectives.