New York (awp/afp) - Le fabricant américain des poupées Barbie, des jouets Fisher-Price et du jeu Uno a vu ses ventes progresser de nouveau au deuxième trimestre, de 20%, malgré l'inflation qui rogne les dépenses des consommateurs.

Son chiffre d'affaires, qui progresse pour le huitième trimestre de suite, a atteint 1,24 milliard de dollars. Sans l'impact des effets de change, il aurait augmenté de 24%.

Le groupe a surtout profité de la hausse des ventes de la catégorie des figurines, comme celles liées aux nouveaux films Jurassic World et Lightyear, jeux de construction et jeux de société (facturation aux vendeurs en hausse de 44%).

Celles des jouets pour les jeunes enfants (Fisher-Price, Thomas & Friends) ont augmenté de 20% et celles des voitures Hot Wheels et CARS de 23%.

Les revenus tirés des poupées Barbie, Polly Pocket et autres ont progressé plus modestement (+2%).

Le groupe, qui a récemment dévoilé une Barbie à l'effigie de la célèbre primatologue britannique Jane Goodall et un partenariat pour des jouets s'inspirant de l'univers de l'entreprise spatiale d'Elon Musk, SpaceX, a dégagé un bénéfice net de 66 millions de dollars contre une perte de 5 millions au deuxième trimestre de l'année passée.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, son bénéfice s'est affiché à 18 cents, soit trois fois plus qu'attendu par les analystes.

La hausse de ses ventes combinées à celle de ses prix et à des réductions de coûts lui ont permis de compenser l'augmentation généralisée de ses dépenses, des matières premières aux transports.

Sa marge brute s'est toutefois un peu rétrécie, à 44%.

L'action reculait de 1,6% dans les échanges électroniques d'après Bourse.

afp/rp