Entreprise mondiale de dispositifs médicaux, Mauna Kea accuse une perte nette au premier semestre 2022 à 6,2 millions d'euros, réduite de 479 000 euros par rapport à la période précédente. Son taux de marge brute sur ce semestre 2022 s'établit à 73%, en hausse de 2 points comparée à 71% au cours de la période précédente, grâce à un mix de ventes plus favorable au cours du premier semestre 2022. Les charges d'exploitation, hors coûts des produits vendus inclus, sont en baisse de 1,2 million d'euros d'une période à l'autre, pour atteindre 7,7 millions d'euros.

Cette variation s'explique par la baisse des dépenses en Ventes & Marketing (-21%), des frais administratifs (-20%) et des paiements fondés sur les actions (-57%), tandis que les dépenses en recherche et développement ont légèrement augmenté de 405 000 euros.

Ainsi, la perte opérationnelle s'améliore pour atteindre -5,04 millions d'euros, contre -6,09 millions d'euros au premier semestre 2021. La restructuration de Mauna Kea Technologies et la réallocation des ressources sur le département R&D ayant permis cette amélioration.

Sa position de trésorerie ressort à 5,3 millions d'euros à fin juin 2022 et son montant total de dettes à long terme à 26,4 millions d'euros, contre 11,9 millions d'euros de trésorerie et 26,9 millions d'euros de dettes à long terme au 31 décembre 2021.

Son chiffre d'affaires total du premier semestre 2022 s'élève à 3,3 millions d'euros, en légère hausse de 2% par rapport à la période précédente.

Les ventes du premier semestre bénéficient notamment de la bonne dynamique des ventes de Systèmes et de Services, en progression de respectivement 11% et 22%.

Au niveau géographique, les ventes réalisées aux Etats-Unis au cours du premier semestre enregistrent une hausse de 35% par rapport à l'année dernière, et ce malgré une force de vente réduite.

Au sein de la région EMEA & ROW, les ventes générées sont en en croissance de 6%, tandis que les ventes réalisées sur le marché Asie-Pacifique sont en baisse de 61%, ce dernier demeurant impacté par les restrictions dues à la pandémie.