Zurich (awp) - Medmix, obligé de fermer ses activités en Pologne en raison des sanctions pesant sur son actionnaire principal, le milliardaire russe Viktor Vekselberg, poursuit son recours devant les autorités de Varsovie.

Medmix a déposé une demande urgente de retrait de la liste des entités sanctionnées par la Pologne, estimant "qu'il n'y a aucun contrôle exercé par M. Vekselberg sur une quelconque entité de Medmix", y compris les activités en Pologne, a précisé le groupe zougois mardi dans un communiqué. Cette demande a été rejetée lundi par le ministère de l'Intérieur polonais.

La société poursuit ses efforts auprès de la Pologne pour être retirée de la liste des entités sanctionnées, avec "le plein support du gouvernement suisse".

Le concepteur de dispositifs d'administration a suspendu sa production à Wroclaw, où il compte 283 employés, et va relocaliser sa production vers d'autres pays. Le site dégageait des ventes hebdomadaires de 1,6 million de francs suisses. Le maintien de sa fermeture occasionnerait des coûts exceptionnels de 30 à 40 millions de francs suisses, comptabilisés cette année.

Medmix avait annoncé mi-mai avoir été sanctionné en Pologne en raison de son actionnaire principal, l'oligarque russe Viktor Vekselberg. Ce dernier détient une participation d'environ 40% dans Medmix, via le véhicule d'investissement Tiwel Holding.

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