L'indice composite de la Bourse de Toronto a terminé en hausse de 88,59 points, ou 0,4 %, à 20 286,20.

Aux États-Unis, le S&P 500 et le Nasdaq ont terminé dans le rouge, les craintes que les tentatives de freiner une croissance inflationniste élevée depuis des décennies ne fassent basculer l'économie américaine dans la récession ayant réduit l'appétit des investisseurs pour le risque.

Le déclin du TSX depuis le début de l'année, à 4,4 %, est beaucoup moins important que celui de certains autres grands indices de référence. Elle a été amortie par une forte pondération des actions liées aux matières premières.

Le secteur de l'énergie a grimpé de 2,5 % mardi, aidé par un gain de près de 4 % pour le producteur d'huile thermique MEG Energy. Le secteur des matériaux, qui comprend les mines de métaux précieux et de base et les entreprises d'engrais, a ajouté 1,4 %.

L'or a augmenté de 0,7 % à environ 1 866 $ l'once, tandis que le prix du pétrole a baissé de 0,5 % à 109,77 $ le baril.

Les valeurs financières ont progressé de 0,9 %, en prévision des résultats des principaux créanciers du Canada, la Banque de Nouvelle-Écosse et la Banque de Montréal devant publier leurs résultats mercredi.

Les six principales banques canadiennes devraient afficher une baisse moyenne de 12 % de leurs bénéfices au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent, car l'augmentation des dépenses et des réserves pour pertes sur prêts et la baisse des revenus des services bancaires d'investissement l'emportent sur la forte croissance des prêts et l'expansion des marges résultant de la hausse des taux d'intérêt.

Les données préliminaires nationales pour avril ont montré que les ventes d'usine ont augmenté de 1,6 % par rapport au mois précédent, en grande partie grâce à la hausse des ventes de produits pétroliers et de charbon, et que le commerce de gros a légèrement augmenté de 0,2 %.