PARIS, 16 novembre (Reuters) - Les principales Bourses européennes, Londres exceptée, reculent en début de séance mercredi, dans l'attente de précisions sur la chute en territoire polonais d'un missile de fabrication russe qui a fait deux morts et ravivé les craintes d'extension du conflit ukrainien.

À Paris, le CAC 40 perd 0,07% à 6637,03 points à 08h45 GMT tandis qu'à Francfort, le Dax cède 0,36% et qu'à Londres, le FTSE 100 prend 0,14%.

L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,12%, le FTSEurofirst 300 de 0,18% et le Stoxx 600 de 0,4%.

Le président américain, Joe Biden, en marge du sommet du G20 à Bali, a déclaré que le missile tiré mardi dans le sud de la Pologne, près de la frontière ukrainienne, et qui a fait deux morts n'avait probablement été tiré depuis la Russie. Selon des responsables américains cités par l'agence Associated Press, il pourrait s'agir d'un missile ukrainien tiré pour tenter d'intercepter un tir russe.

Ces informations ont permis à la Bourse de Tokyo, qui reculait en début de séance, de terminer en légère hausse et les contrats à terme sur indices américains préfigurent pour l'instant une ouverture en hausse à Wall Street.

Une réunion des ambassadeurs de l'Otan doit avoir lieu dans la matinée, la Pologne faisant partie de l'organisation.

En Europe, dans l'immédiat, ce regain de tension profite aux valeurs de la défense comme Thales (+4,48%) et Safran

(+1,29%) à Paris ou Rheinmetall (+3,94%) à Francfort.

En baisse, Air France-KLM chute de 9,19% après l'annonce d'une émission d'obligations convertibles à laquelle l'Etat néerlandais actionnaire a décidé de ne pas participer.



Alstom abandonne 0,29% malgré la publication de résultats semestriels supérieurs aux attentes, mais le titre avait déjà rebondi de 47% depuis le 29 septembre, contre +17% pour le CAC 40.

La plus forte baisse de l'EuroStoxx 50 est pour Mercedes Benz , qui perd 4,53% après les informations de presse selon lesquelles la marque a fortement réduit les prix de vente de ses modèles électriques en Chine. (Rédigé par Marc Angrand, édité par Kate Entringer)