Dans le cadre de cette opération, le laboratoire britannique va dans un premier temps verser à Merck 300 millions d'euros puis s'est engagé sur des paiements supplémentaires à chaque étape franchie dans le développement de ce traitement contre le cancer du poumon baptisé M7824.

GSK avait déjà renforcé en décembre son portefeuille de traitements anticancéreux avec l'acquisition de la biotech américaine Tesaro pour 5,1 milliards de dollars.

Le groupe pharmaceutique britannique a également dévoilé en décembre un projet de scission en deux entités - l'une pour les médicaments sur ordonnance et les vaccins, l'autre pour les produits en vente libre - après la création d'une nouvelle coentreprise avec l'américain Pfizer dans la santé grand public.

Le M7824 est actuellement testé sur différents types de tumeurs et des essais ont récemment montré qu'il pouvait retarder la progression d'un certain type de cancer du poumon. Merck a déjà lancé un essai de phase II de son traitement sur ce type de cancer du poumon pour comparer les vertus thérapeutiques du M7824 par rapport au Keytruda de son concurrent américain Merck & Co, actuellement considéré comme l'immunothérapie anticancéreuse la plus prometteuse du marché.

L'action Merck KGaA prenait 2,97% à 96,54 euros vers 15h00 GMT à la Bourse de Francfort, tandis qu'à Londres, GSK gagnait 2,23% à 1.513 pence. L'indice du secteur de la santé en Europe avançait de 1,17% au même moment.

(Ludwig Burger; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Merck and Company, Merck KGaA, GlaxoSmithKline, Pfizer