New York (awp/afp) - Le laboratoire pharmaceutique américain Merck a annoncé mardi un bond de près de 15% de ses ventes au troisième trimestre, tirées par la flambée des recettes générées par le Keytruda, son médicament vedette pour le traitement de différents types de cancer.

Le groupe a également indiqué qu'il allait gagner plus d'argent qu'anticipé jusque-là cette année.

Le chiffre d'affaires est ressorti à 12,4 milliards de dollars, nettement supérieur aux 11,64 milliards anticipés par les analystes financiers.

Les ventes du Keytruda se sont envolées de 62,5% à 3,07 milliards de dollars en un an, contre 2,88 milliards escomptés par les marchés.

Ce médicament est un traitement par immunothérapie prescrit contre les cancers du type mélanome avancé et également ceux de la gorge et des poumons. Il est présenté comme le moteur de la croissance de Merck dans les prochaines années.

Le chiffre d'affaires a également été soutenu par les recettes du Gardasil, vaccin prescrit pour la prévention du cancer du col de l'utérus, qui ont bondi de 26%, à 1,32 milliard de dollars, grâce aux hausses des prix appliquées aux Etats-Unis.

A l'inverse, les ventes de l'antidiabétique Januvia ont diminué de 12% à 1,31 milliard de dollars. Il était jusqu'en début d'année le médicament le plus vendu par Merck, connu hors des Etats-Unis et du Canada sous le sigle MSD.

Le bénéfice net trimestriel a reculé de 2,51% à 1,9 milliard. Mais quand il est rapporté par action et hors éléments exceptionnels, référence en Amérique du Nord, le bénéfice est de 1,51 dollar contre 1,24 dollar attendu.

Pour l'ensemble de l'année, le groupe dirigé par Kenneth Chenault table désormais sur un bénéfice par action ajusté compris entre 5,12 et 5,17 dollars, contre 4,84 à 4,94 dollars fin juillet.

Les analystes espèrent, eux, un bénéfice par action ajusté de 4,92 dollars en moyenne seulement.

A Wall Street, l'action prenait près de 3% dans les échanges électroniques de pré-séance.

afp/jh