Elles ont toutes les deux décidé de reporter la publication de leurs résultats après la clôture de Wall Street.

Selon cette étude, réalisée par l'Université Ulleval d'Oslo, l'utilisation du Vytorin n'entraîne pas davantage d'effets sur le patiens que la prise d'un placebo.

Vers 18H20 GMT, le cours de Merck perdait 3,72% à 36,28 dollars, tandis que celui de Schering-Plough abandonnait 12,59% à 18,74 dollars.

Le Vytorin, et le médicament associé Zetia, dont les ventes ensemble s'élèvent à plus de 4,5 milliards de dollars par an, sont les deux principaux produits de Schering et parmi les principaux pour Merck.

En janvier, une première étude sur les résultats du Vytorin avait fait chuter le cours de Bourse des deux laboratoires.

Les deux groupes devaient à l'origine publier leurs résultats du deuxième trimestre avant l'ouverture des marchés.

La dernière étude en date compare les résultats du Vytorin à l'effet d'un placebo sur des patients avec une sténose aortique, un rétrécissement de la valve aortique qui peut conduire à des problèmes cardiaques. Environ 2% des personnes âgées de plus de 65 ans souffriraient d'une telle sténose aortique.

L'étude SEAS suivait 1.873 patients pendant un minimum de quatre ans et est la plus importante jamais conduite sur des personnes atteintes de sténose aortique.

Cette étude cherchait à déterminer si une baisse marquée du taux de cholestérol peut prévenir des attaques cardiaques et des morts liées à des problèmes cardiaques.

Le Vytorin est considéré comme un des plus puissants anti-cholestérol sur le marché, avec la capacité de réduire jusqu'à 60% le niveau de "mauvais" cholestérol LDL.

"Si le Vytorin est encore décrit comme un agent coûteux avec un effet faible, cela pourrait avoir un impact négatif sur les prescriptions", écrit ainsi James Kelly, analyste chez Goldman Sachs, dans une note à ses clients.

Ransdell Pierson, version française Danielle Rouquié et Stanislas Dembinski