(Reuters) - Le ministre français de l'Industrie, Marc Ferracci, a dit mardi regretter la décision de Michelin de fermer les usines de Cholet et Vannes et a appelé à un plan d'accompagnement "exemplaire" des salariés et des territoires.
Le ministre "sera vigilant sur la qualité des mesures qui seront mises en oeuvre tant sur le reclassement et la reconversion de chaque salarié que sur les actions de recherche de repreneur pour ne pas impacter l'empreinte indus du territoire", a fait savoir son cabinet.
Le fabricant de pneumatiques a annoncé mardi son intention de fermer d'ici début 2026 ses sites de Cholet (Maine-et-Loire) et Vannes (Morbihan), qui emploient 1.254 salariés, en raison de la concurrence des pneus asiatiques à bas coût et de la hausse des prix de l'énergie en Europe.
(Reportage Leigh Thomas, version française Diana Mandiá, édité par Sophie Louet)