La demande de turbines à gaz recule depuis 2011, ce qui a conduit les grands constructeurs à réduire leurs effectifs et à restructurer leurs activités. La branche énergie de GE a ainsi perdu 808 millions de dollars (713 millions d'euros) l'an dernier.

Le dernier classement en date montre que Mitsubishi a remporté en 2018 41% des commandes de turbines d'une capacité de 100 mégawatts ou plus, contre 28% pour GE et 25% pour Siemens, selon les données de McCoy Power Reports.

Sur le segment des turbines de dernière génération, dites "post-classe F", le groupe japonais a remporté 49% des commandes, GE 34% et Siemens 16%.

Sur celui des turbines de classe F, une technologie plus ancienne, GE l'a emporté avec 33% des commandes, contre 31% pour Mitsubishi et 26% pour Siemens.

(Alwyn Scott; Marc Angrand pour le service français)