Mondelez (-0,14% à 27,93 dollars) signe une entrée discrète sur le Nasdaq. Le premier fabricant mondial de barres chocolatées, sucreries et biscuits, qui vient d'être scindé de Kraft Foods, a pourtant obtenu le soutien de plusieurs brokers, dont JPMorgan et Goldman Sachs. Les deux bureaux d'études recommandent à leurs clients d'acheter le titre d'un groupe dont les résultats sont attendus en forte hausse. Goldman Sachs a intégré Mondelez dans sa Conviction Buy List, estimant que l'action pourrait atteindre 32 dollars dans les 12 prochains mois.

Selon la puissante banque américaine, le groupe devrait bénéficier du développement des marchés émergents et de l'essor du marché des en-cas (snack-food). Dans ce cadre, elle s'attend à ce que Mondelez affiche des taux de croissance de ses résultats à deux chiffres.

De son côté, JPMorgan a entamé le suivi de la valeur avec une recommandation Surpondérer et un objectif de cours de 31 dollars. Mondelez représente pour le courtier l'une des valeurs les plus attractives de l'industrie alimentaire.

Dans un entretien accordé aujourd'hui à Reuters, le directeur de Mondelez Europe, Tim Cofer, confirme les perspectives favorables promises par les analystes. Le dirigeant ne voit pas l'appétit des consommateurs pour les en-cas diminuer malgré le ralentissement de l'économie mondiale.

S'il reconnaît la passe difficile que traverse l'Europe, il souligne que "la bonne nouvelle, c'est que les gens doivent manger et boire".

A cet égard, Mondelez est bien positionné, le secteur des en-cas progressant plus rapidement que les autres produits. "Les consommateurs adoptent des modes de vie de plus en actifs et évoluent avec le temps de trois repas fixes vers de multiples en-cas, ou du vrai grignotage entre les repas quand ils n'ont pas le temps de prendre un vrai repas", constate Tim Cofer. Un constat qui doit satisfaire davantage les investisseurs que les nutritionnistes.