En 2020, à raison de dix, voire vingt rendez-vous individuels par mois en dehors de son temps de travail, Rida El Mouedden s'est hissé dans le TOP 3 des « Ambassadeurs BPCE », chargés de promouvoir les métiers du Groupe BPCE auprès des jeunes. « Depuis un an, je me suis engagé dans cette mission bénévole à travers le partenariat de Natixis avec My Job Glasses [startup mettant en relation étudiants et professionnels] et j'y prends beaucoup de plaisir », confie le Leader Expert Accounting de Natixis qui, par ailleurs, vient de se porter volontaire pour parrainer une jeune diplômée en recherche d'emploi via l'association NQT (Nos Quartiers ont des Talents), également soutenue par Natixis.

Côté engagement associatif, il faut dire que Rida El Mouedden n'en est pas à son coup d'essai. Depuis plusieurs années, à titre personnel, il soutient activement diverses initiatives solidaires telles Network'in Sevran en faveur de l'insertion professionnelle, Les petits frères de l'Atlas, collectif qui vient en aide à trois orphelinats au Maroc ou encore SoliTudiant de Handicap Travail et Solidarité (HTS), un challenge étudiant pour l'emploi des personnes en situation de handicap. Un sujet qui lui tient particulièrement à cœur, Rida El Mouedden souffre lui-même de handicap depuis dix ans.

En quête d'une entreprise handi-accueillante

« En 2010, j'ai eu des complications médicales à la suite d'une intervention chirurgicale relativement bénigne. Ces complications n'ont malheureusement pas été sans séquelles », explique le jeune homme aujourd'hui âgé de 35 ans. « J'ai eu la chance d'être très bien entouré. Mais pour garder le moral, j'ai très vite souhaité reprendre le travail », raconte-t-il. À l'époque, employé comme cadre comptable client au sein d'une société de protection industrielle, qui n'avait pas alors de référent handicap, il doit, avec le soutien des dispositifs d'aide au maintien dans l'emploi des personnes handicapées Comète et Sameth, mettre tout en place afin de pouvoir poursuivre son activité.

Natixis a tout de suite été l'entreprise où je me suis senti le plus à l'aise

« Très vite après avoir repris le travail, j'ai senti que je n'avais plus vraiment de perspective de carrière dans cette entreprise. » Il se met donc à la recherche d'un nouveau job. Quatre employeurs de secteurs très différents lui font des propositions. « Natixis a tout de suite été l'entreprise où je me suis senti le plus à l'aise », lance d'emblée Rida El Mouedden, « il n'y a aucun malaise par rapport au handicap dans cette société. Les managers sont sensibilisés à cette question. Pour eux, l'aménagement de mon poste n'a pas été un sujet, ils recherchaient avant tout un profil, un tempérament et des compétences bien sûr. J'ai beaucoup apprécié la bienveillance des équipes et de mes managers. Ici, je ne ressens pas mon handicap à travers le regard des autres collègues. »

Depuis son arrivée chez Natixis en 2014, Rida est régulièrement suivi par la référente handicap du Groupe et par une ergonome. Avec la généralisation du télétravail pendant la crise sanitaire, tout le matériel adapté a été installé à son domicile. « Natixis est en tout point une entreprise handi-accueillante, soucieuse de mettre en œuvre les conditions optimales de travail, avec une attention toute particulière aux personnes ayant une RQTH*. Un accompagnement personnalisé est proposé sur des sujets divers en lien avec le handicap, tels que la mobilité pour se rendre sur le lieu de travail, les aménagements horaires et matériels, etc.', précise Rida.

Un parcours sans faute

Ce que Rida El Mouedden apprécie par-dessus tout, c'est de pouvoir évoluer au sein de l'entreprise : « Sans expertise bancaire, je suis entré chez Natixis comme contrôleur comptable en 2014. Je viens tout juste d'être nommé Leader Expert Accounting, expert en comptabilité dans le Groupe et formateur interne référent pour les nouveaux arrivants. »

Un parcours sans faute pour ce natif de Rouen, ayant passé l'essentiel de son enfance à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et Ermont (Val d'Oise), et dont l'intérêt pour les maths et les chiffres l'avait orienté après son Bac ES vers un DUT en gestion (« un moyen de concilier pratique et théorie »). Après une licence en management et gestion, il obtient un master 2 en finance dans le cadre d'une formation continue, suivie après son accident chez son ancien employeur. « Je ne regrette pas cet itinéraire de formation. Si ce n'est qu'au sortir du Bac, j'aurais bien aimé rencontrer quelqu'un pour me conseiller un parcours plus ambitieux. C'est aussi pour cela que je m'engage aujourd'hui auprès des jeunes, pour leur dire qu'ils ne doivent pas s'interdire des cursus de formation exigeants. »

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Natixis SA published this content on 26 March 2021 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 26 March 2021 08:46:04 UTC.