Outre M. Voight, la lettre a été signée par Sylvester Stallone et le président général du syndicat Teamsters, Sean O'Brien, entre autres. Ils demandent à M. Trump de soutenir l'inclusion de trois mesures fiscales favorables au cinéma dans un projet de loi de réconciliation en cours d'élaboration au Congrès.
Voight et Stallone ont également été nommés par Trump ambassadeurs spéciaux à Hollywood afin de renforcer l'industrie et de ramener la production cinématographique dans le pays.
« Le retour d'une plus grande partie de la production aux États-Unis nécessitera une approche nationale et des solutions politiques globales, notamment celles que nous proposons ci-dessous, ainsi que des initiatives à plus long terme telles que la mise en place d'un régime fiscal fédéral favorable au cinéma et à la télévision », indique la lettre.
Les grandes entreprises médiatiques, notamment Walt Disney, Netflix et Universal Pictures, tournent à l'étranger, dans des pays tels que le Canada et la Grande-Bretagne, alors que les gouvernements du monde entier introduisent des crédits et des rabais pour attirer les productions cinématographiques.
M. Trump a plongé l'industrie du divertissement dans l'incertitude au début du mois lorsqu'il a annoncé un droit de douane de 100 % sur les films étrangers, affirmant que l'industrie cinématographique américaine était en train de mourir « très rapidement » en raison des incitations proposées par d'autres pays.
Cette décision a laissé de nombreuses questions sans réponse, notamment celle de savoir quand ces droits seraient mis en œuvre et comment ils seraient appliqués, étant donné que les différents éléments d'un film sont réalisés dans différents pays, puis assemblés lors de la post-production.
La déclaration de Trump sur les droits de douane a fait suite à sa rencontre avec Voight et d'autres dirigeants et conseillers afin d'examiner une série d'idées visant à relancer la production cinématographique et télévisuelle nationale, notamment des incitations fiscales fédérales.
