Le co-PDG de la société, Greg Peters, a souligné que le secteur du divertissement, et Netflix en particulier, avait fait preuve de résilience lors des précédentes récessions.
M. Peters a déclaré qu'il n'avait constaté aucun changement significatif dans le comportement des clients, après que la société ait annoncé jeudi des résultats trimestriels supérieurs aux attentes des analystes.
Netflix a également réaffirmé ses prévisions de chiffre d'affaires pour 2025, compris entre 43,5 et 44,5 milliards de dollars.
Ces remarques ont apporté un certain répit aux investisseurs qui craignaient que la politique tarifaire du président Donald Trump ne conduise à une récession, obligeant les consommateurs à réduire leurs dépenses en matière de services de streaming.
« Même dans un scénario de récession mondiale, Netflix devrait faire preuve d'une grande résilience, car le rapport qualité-prix de son service reste très attractif », a déclaré Jeffrey Wlodarczak, analyste chez Pivotal Research Group, qui a obtenu cinq étoiles pour la précision de ses estimations et la performance de ses recommandations, selon les données du LSEG.
« Leur activité publicitaire devrait afficher une forte croissance quel que soit le scénario, compte tenu de son état naissant », a ajouté M. Wlodarczak.
L'offre à prix réduit financée par la publicité représentait 55 % des nouvelles inscriptions dans les pays où elle est disponible, a indiqué Netflix.
« Bien que la publicité ne représente aujourd'hui qu'une petite partie de l'activité, les perspectives à long terme sont particulièrement solides... tandis que les investissements dans les capacités technologiques publicitaires devraient stimuler une croissance saine pour les années à venir », ont déclaré les analystes de BofA Global Research.
Au début du mois, le Wall Street Journal a rapporté que Netflix visait à doubler son chiffre d'affaires de 39 milliards de dollars en 2024 et à générer environ 9 milliards de dollars de recettes publicitaires mondiales d'ici 2030.
La société a mis la barre plus haut en matière de croissance régulière de ses revenus, puisqu'elle a cessé de communiquer le nombre de ses abonnés à partir de cette année, laissant Wall street avec moins d'indicateurs pour évaluer sa santé financière.
Les actions de ses concurrents Walt Disney et Warner Bros Discovery ont chuté de moins de 1 % chacune dans les échanges avant l'ouverture du marché.
Au moins sept sociétés de courtage ont relevé leur objectif de cours pour Netflix à la suite de ses résultats, portant l'objectif médian à 1 147,50 dollars, selon les données compilées par LSEG. (Reportage de Joel Jose et Siddarth S à Bengaluru ; édité par Varun H K)
