Genève, 13 février (Reuters) - Un groupe d'experts de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a pour l'essentiel donné raison au Japon et à l'Union européenne (UE) vendredi qui contestent les droits imposés par la Chine sur les importations de tubes sans soudure en acier inoxydable.

En 2012, le Japon avait porté plainte auprès de l'OMC contre la Chine, l'accusant d'empêcher des entreprises comme Nippon Steel & Sumitomo Metal de vendre des tubes d'acier utilisés dans les centrales thermiques.

L'Union européenne, via des entreprises comme l'espagnol Tubacex et l'allemand Salzgitter, s'est jointe à cette plainte en juin 2013.

"J'espère que la chine réagira à cette décision sur le champ et rétablira des conditions commerciales justes pour les producteurs de l'UE", a déclaré la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malström.

L'UE estime que cette décision est d'importance systémique parce qu'elle met en lumière les "carences répétées" de la Chine dans l'application du droit du commerce international, à la suite d'un autre contentieux entre elle et la Chine sur les scanners à rayons X.

Selon la fédération professionnelle du secteur Eurofer, les aciéries européennes perdent des parts de marché au profit d'importations bon marché provenant de pays comme la Chine, dans lesquelles les sidérurgistes bénéficient d'une protection locale. .

Des responsables chinois n'ont pu être joints dans l'immédiat. La Chine peut faire appel de cette décision. (Tom Miles, Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Tubacex SA, Salzgitter AG, Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp