Le numéro six mondial du secteur cherche à retrouver la confiance des investisseurs, durement ébranlée en février dernier par la révision à la baisse de ses objectifs à moyen terme.

Cette annonce, qui avait entraîné la chute du titre en Bourse, avait conduit à la démission en mars du président du directoire Lars Bondo Krogsgaard.

"Ces ajustements des capacités sont douloureux mais inévitables. C'est seulement avec des structures de coûts concurrentielles et des produits efficaces que nos clients nous percevront comme un partenaire crédible et attractif", a déclaré Jose Luis Blanco, l'actuel président du directoire.

Le groupe allemand veut économiser 45 millions d'euros d'ici 2018 et supprimer entre 400 et 500 postes, soit quelque 10% de ses effectifs.

Ces réductions, déjà évoquées le mois dernier après la publication de ses résultats semestriels, affecteront principalement les sites du groupe en Allemagne.

Nordex inscrira dans ses comptes une charge exceptionnelle de l'ordre de 10 à 15 millions d'euros en 2017.

Nordex, qui a racheté en 2015, les activités éoliennes de l'espagnol Acciona a installé des turbines d'une capacité cumulée de 682 mégawatts en Europe au cours du premier semestre 2017, soit une baisse de 14% par rapport à la même période de 2016.

Le titre perd 1,07% à 11,13 euros vers 14h25 GMT à la Bourse de Francfort.

(Tom Sims; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Acciona, Nordex SE