RIO DE JANEIRO (awp/afp) - Le groupe minier Anglo American a relancé la production dans une mine de fer au Brésil qui avait été fermée huit mois plus tôt pour remplacer et inspecter un pipeline qui fuyait, a annoncé vendredi le groupe dans un communiqué.

L'interruption des activités de la grande mine Minas-Rio, dans l'Etat de Minas Gerais, a coûté 320 millions de dollars au groupe anglo-sud-africain depuis mars.

La reprise de ce projet minier, l'un des plus importants au monde permettra à Anglo American de de répondre à la forte demande en fer haut de gamme de la Chine. Le groupe avait obtenu cette année l'autorisation d'expansion de la mine.

"La préservation de l'environnement naturel autour des communautés locales et l'état général du pipeline ont concentré notre activité afin de rouvrir Minas-Rio", a indiqué le directeur exécutif, Mark Cutifani.

Les activités minières au Brésil sont scrupuleusement surveillées depuis la pire catastrophe environnementale datant de novembre 2015 qu'ait connu le pays, avec l'effondrement d'une digue de résidus de minerai de fer toxiques, également située dans le Minas Gerais. Dix-neuf personnes avaient été tuées et une rivière ravagée. La mine exploitée par Samarco, appartenait conjointement au géant australien BHP et au brésilien Vale.

Une autre mine exploitant de l'aluminium dans la région d'Amazonie, appartenant au groupe norvégien Norsk Hydro, a réduit sa production de 50% en octobre à la suite d'un conflit avec les autorités qui l'accusait de polluer la rivière avec des résidus de bauxite.

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