Zurich (awp) - Le laboratoire Novartis a renoncé à mener une étude sur son antocholestérol Leqvio (inclisiran) de concert avec le National Health Service (NHS) britannique. La décision, dévoilée par le Financial Times et confirmée à AWP par l'entreprise, s'inscrirait dans le sillage d'un lancement décevant de ce traitement outre-Manche.

Le quotidien saumon évoque un faible degré d'acceptation de la part des médecins de famille, un fonctionnaire interrogé évoquant un "désastre".

Dans sa prise de position, Novartis indique avoir pris la décision de ne pas mener l'étude de prévention primaire Orion-17 initialement prévue en collaboration avec le NHS "après un examen approfondi", mais assure rester engagé à évaluer le potentiel du Leqvio dans la prévention primaire.

Le géant rhénan en veut pour preuve le lancement anticipé mi-mars d'un programme global dans cette indication, qui doit recruter pas moins de 14'000 patients à travers 42 pays.

L'inclisiran constituait l'unique substance dans l'incubateur du laboratoire The Medicines Company au moment du rachat de ce dernier par Novatis fin 2019, pour près de 10 milliards de dollars. Le Leqvio a été homologué sur le Vieux continent fin 2020 et à l'automne 2021 aux Etats-Unis, au terme d'une valse hésitation liée à des questions de sous-traitance.

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