Zurich (awp) - Novartis revendique mardi soir à l'occasion du Symposium 2022 sur le cancer du sein de San Francisco une supériorité de son anticancéreux Kisqali (ribociclib) administré parallèlement à une endocrinothérapie pour le traitement d'une forme agressive de cancer du sein, par rapport à une chimiothérapie combinée.

L'étude comparative de phase II "Right choice" a notamment démontré une prolongation d'un an de la durée de vie sans progression de la maladie chez les patientes atteintes de la forme hormono-dépendante (HR+) négative aux récepteurs du facteur de croissance épidermique (HER2-) métastatique, assure la multinationale pharmaceutique dans un communiqué.

"La chimiothérapie combinée demeure l'option préférée pour les patientes atteintes de cette maladie à progression rapide accompagnée de crises viscérales, malgré l'adoption généralisée d'inhibiteurs de CDK4/6 en plus d'endocrinothérapies en première ligne de traitement contre le cancer du sein HR1/HER2-", déplore le géant rhénan.

L'étude, portant sur 222 patientes, a aussi mis en lumière une moindre fréquence d'effets secondaires indésirables comme la diarrhée ou la fatigue.

Le Kisqali a été homologué en 2017 aux Etats-Unis et est désormais distribué dans près de 100 pays, dans les indications contre le cancer du sein HR+/HER2- et/ou métastatique, en combinaison avec soit du fuleverstrant soit un inhibiteur d'aromatase.

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