Zurich (awp) - Novartis lorgne sur une nouvelle indication pour son anticancéreux Piqray (alpelisib), dans le domaine des syndromes hypertrophiques liés à la mutation du gène PIK3CA (PROS). La multinationale pharmaceutique a présenté vendredi au congrès annuel virtuel de la Société européenne d'oncologie médicale (Esmo) des données plaidant en ce sens.

Une étude hors cadre clinique baptisée Epik-P1 a démontré une réduction de plus de 20% du volume de lésions chez près de 40% des patients observés au terme de 24 semaines de traitement, soutient le compte-rendu de la présentation.

La substance s'est vu décerner fin 2019 par le gendarme sanitaire aux Etats-Unis un statut de percée thérapeutique et des discussions sont en cours autour d'une homologation contre les PROS.

Définis en 2013 seulement, les PROS concernent environ 14 personnes sur un million et sont caractérisés par des hypertrophies ou anomalies atypiques et visibles des vaisseaux sanguins, du système lymphatique, ainsi que d'autres tissus.

L'alpelisib est autorisé à la prescription outre-Atlantique depuis le printemps 2019 et sur le Vieux continent depuis l'été 2020, sous l'appellation Piqray et dans l'indication contre le cancer du sein HR+/HER2- avancé présentant une mutation PIK3CA.

L'action Novartis a clôturé vendredi en recul de 0,6% à 77,44 francs suisses, dans un SMI en baisse de 0,77%.

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