Zurich (awp) - La société immobilière Novavest a enregistré un bénéfice net en hausse de 64% à 29,3 millions de francs suisses, en incluant les effets de revalorisation. Le dividende restera malgré tout inchangé à 1,65 franc, a indiqué mardi la société.

La valeur du portefeuille immobilier, projets en cours de développement inclus, a enflé de 15% à 741,3 millions de francs suisses. Les effets de revalorisation positifs, en plus des travaux de rénovation des propriétés existantes et des projets en cours, ainsi que l'acquisition de trois résidences de logements, ont contribué à cette hausse.

Le bénéfice opérationnel (Ebit) a de son côté bondi de 71% à 39,1 millions de francs suisses.

Le revenu des loyers a atteint 22,2 millions, en hausse de 10% sur un an, grâce aux acquisitions de plusieurs propriétés en 2020 qui ont pleinement déployé leur potentiel l'année dernière. Le revenu des loyers théorique a quant à lui progressé d'environ 12% à 29,4 millions.

Le rendement net des investissements immobiliers s'est porté à 3,3%, en légère baisse par rapport à 2020, où il se situait à 3,7%. Hors projets en développement, le taux de vacance se situait à 3,7%.

Fin 2021, le portefeuille comptait 50 immeubles de rendements, pour une valeur de marché de 719,8 millions, et trois projets (cinq immeubles en tout) d'une valeur de 21,5 millions. Bien diversifié et composé pour 63% de logements, le portefeuille se concentre sur les centres urbains de Zurich, Bâle, Berne, Winterthour, Lucerne, Saint-Gall et Aarau.

Dans un environnement de marché marqué par une forte croissance économique, associée à des taux d'intérêt extrêmement bas et à une manque d'alternatives de placement, l'intérêt pour les biens immobiliers, en premier lieu de la part des investisseurs institutionnels, est vif. Au vu d'une activité de construction toujours aussi intensive, le risque de vacance et de surcapacités immobilières dans certaines régions ne s'est toutefois pas réduit à court terme, relève la société immobilière.

Pour 2022, Novavest table sur une normalisation de ses activités après deux années marqués par la pandémie et cible une croissance organique, en plus de saisir des opportunités d'acquisitions si elles se présentent.

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