Le président Muhammadu Buhari, à qui la constitution interdit de se représenter, a promis des élections libres et équitables dans le pays le plus peuplé d'Afrique.

La course à sa succession a officiellement débuté mercredi, donnant aux candidats leur plus longue période de campagne depuis la fin du régime militaire en 1999.

Lors d'une cérémonie organisée par le Comité national pour la paix (NPC) dans la capitale fédérale Abuja, le principal candidat de l'opposition, Atiku Abubakar, Peter Obi du Parti travailliste et 15 autres candidats de petits partis ont apposé leur signature pour s'engager à mener une campagne pacifique.

Le candidat du parti au pouvoir, Bola Tinubu, n'était pas présent, mais son colistier Kashim Shettima l'était. Shettima n'a pas dit pourquoi Tinubu était absent.

Le président de la Commission électorale nationale indépendante, Mahmood Yakubu, a déclaré que la commission veillerait à ce que "les partis évitent les propos injurieux, intempestifs ou calomnieux ainsi que les insinuations ou sous-entendus susceptibles de provoquer une rupture de la paix pendant les campagnes électorales".

Des diplomates, des chefs religieux, le chef de la police nigériane et l'homme le plus riche d'Afrique, Aliko Dangote, figuraient parmi les témoins de l'événement de jeudi.

Le NPC a été formé en 2014 par d'anciens hommes d'État nigérians et a lancé l'engagement de paix pour soutenir des élections libres, équitables et crédibles ainsi que pour servir de médiateur dans les conflits électoraux.