QUICKSILVER se rebaptise « Boardriders », après avoir vécu une cure d’amaigrissement entraînant la fermeture de 70 magasins et de points de vente low-cost aux Etats-Unis, qui dévalorisaient les marques du groupe, mais conserve ses trois marques leaders : Roxy, Quicksilver et DC Shoes. Mal au point, la marque d’origine australienne a simplifié, économisé et repensé logistique et process, avec des calendriers plus courts et des stocks rationalisés. Si son chiffre d’affaires est tombé à 1,2 milliard de dollars en 2016, contre 1,35 milliard un an auparavant, elle table désormais sur des revenus de 1,5 milliard pour 2017, en amorçant une reprise des ventes. Le groupe espère retrouver une rentabilité à deux chiffres d’ici à deux ans, sans avoir à se priver de créer éventuellement de nouvelles marques commerciales. Considérant qu’il n’y a plus qu’un seul marché globalisé, QUICKSLIVER va réduire le nombre de ses collections annuelles pour n’en concevoir qu’une seule, adaptée à un consommateur mondial.
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