Oncocyte Corporation a annoncé la publication de données démontrant l'utilité clinique de son test de surveillance sanguine DetermaCNI dans la revue à comité de lecture Cancers. Le test DetermaCNI d'Oncocyte est utilisé pour mesurer et surveiller le succès du traitement du cancer en détectant les changements dans les niveaux d'ADN tumoral circulant (ADNc), un biomarqueur peu invasif, au cours du traitement. Le test se distingue des autres méthodes actuellement utilisées car il ne nécessite pas d'échantillon de tissu initial, qui peut être difficile à obtenir, et fournit également une évaluation de l'ensemble du génome, par opposition à l'évaluation d'un sous-ensemble de gènes. Le test convertit les résultats du séquençage de nouvelle génération (NGS) de l'ADN acellulaire (cfDNA) en un score d'instabilité du nombre de copies (CNI) à l'échelle du génome, qui peut être utilisé pour guider les décisions de traitement en cours. Les résultats de cette publication examinée par des pairs ont démontré que DetermaCNI a le potentiel de répondre à un important besoin non satisfait pour les patientes atteintes d'un cancer épithélial primaire de l'ovaire, qui est la principale cause de décès par cancer gynécologique dans les pays occidentaux. L'un des objectifs de l'étude était d'évaluer le rôle du score CNI dans le suivi de la réponse des patientes au traitement, généralement une chimiothérapie adjuvante à base de platine après la chirurgie. Plus précisément, des échantillons de sang ont été collectés de manière prospective chez 109 patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire de haut grade. L'ADNc a été extrait et analysé à partir du plasma sanguin afin de déterminer le score CNI à l'échelle du génome après un NGS du génome entier. DetermaCNI a détecté le cancer de l'ovaire au moment du diagnostic avec une sensibilité de 91 % et chez les patientes en récidive sous traitement avec une sensibilité de 86 %, avec un très faible taux de faux positifs de 5 % (spécificité de 95 %). Les résultats de cette étude suggèrent que le test a le potentiel d'influencer le changement de traitement à des moments cruciaux pour les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire.