Oracle (+10,93% à 44,16 dollars) s’est octroyé la première place de l’indice de l’indice S&P 500 à la faveur de résultats meilleurs que prévu. Au troisième trimestre, clos fin février, de son exercice fiscal 2020, l'éditeur de logiciels professionnels a enregistré un bénéfice net un recul de 6% à 2,57 milliards de dollars, soit 79 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 97 cents, dépassant de 1 cent le consensus. Les revenus d'Oracle ont augmenté de 2% à 9,8 milliards de dollars alors que le marché visait 9,75 milliards de dollars.

Ils ont aussi progressé de 3% à taux de change constants.

Oracle a précisé que les revenus générés par sa principale division, qui comprend ses activités dans le cloud ont augmenté de 4% à 6,93 milliards de dollars. Leur progression est de 5% à taux de change constants.

Les ventes de licences sur site ont, elles, reculé de 2% à 1,23 milliards de dollars.

UBS souligne que le groupe a dévoilé des ventes de licences, des revenus récurrents, un chiffre d'affaires et un bénéfice par action supérieur aux attentes. Etant donné la chute récente, les actions se traitent à moins de 9 fois le bénéfice par action, JPMorgan juge que le rapport risque/rendement est favorable. 

Pour le trimestre en cours, qui est le plus important de son exercice, Oracle vise un bénéfice par action hors éléments exceptionnels compris entre 1,20 et 1,28 dollar par action alors que le marché vise 1,23 dollar.

Il cible également des revenus au mieux en progression de 2% et au pire en repli de 2%. Wall Street anticipe une augmentation de 1,5%.

La directrice générale, Safra Catz, a indiqué avoir communiqué une fourchette d'objectifs bien plus large qu'à l'accoutumée en raison de l'incertitude actuelle liée au Covid-19.