PARIS, 12 septembre (Reuters) - Les principales Bourses
européennes progressent en début de séance lundi, profitant de
l'élan donné par Wall Street et Tokyo pour commencer la semaine
sur une note positive, à la veille de la publication des
chiffres mensuels de l'inflation aux Etats-Unis.
    À Paris, le CAC 40         gagne 0,77% à 6.260,12 points
vers 07h40 GMT. A Londres, le FTSE 100         prend 0,77% et à
Francfort, le Dax          avance de 1,16%. 
    L'indice EuroStoxx 50             progresse de 0,85%, le
FTSEurofirst 300          de 0,39% et le Stoxx 600          de
0,42%.
    Wall Street a fini en nette hausse vendredi et enregistré sa
première performance hebdomadaire positive après trois semaines
consécutives de repli. À Tokyo, le Nikkei         a pris 1,16%
et fini au plus haut depuis le 26 août.
    L'indice des prix à la consommation américain (CPI) attendu
mardi devrait marquer un léger ralentissement selon le consensus
Reuters, grâce au reflux des prix des carburants, mais les
marchés continuent d'anticiper une hausse de trois quarts de
point du taux directeur de la Réserve fédérale la semaine
prochaine.
    L'inflation reste aussi la préoccupation n°1 en Europe, pour
les investisseurs comme pour les dirigeants de la Banque
centrale européenne (BCE): plusieurs de ces derniers ont laissé
entendre ce week-end qu'une nouvelle hausse de taux de 75 points
de base pourrait être nécessaire en octobre.
    Cette perspective favorise l'euro, qui remonte à plus de
1,01 dollar        . 
    Sur le marché obligataire, les informations de Reuters selon
lesquelles la BCE veut lancer en octobre le débat sur la
réduction de son bilan favorise la remontée des rendements des
pays "périphériques", comme l'Italie, dont le taux d'emprunt à
dix ans             prend huit points de base à 4,085%.
    Côté actions, les anticipations de nouvelles hausses de taux
continuent de profiter aux valeurs bancaires, dont l'indice
Stoxx         s'adjuge 1,74%.
    En baisse, Orpea          chute de 16,75%, au plus bas
depuis 2005, après avoir averti que sa marge brute
d'exploitation, déjà en nette baisse au premier semestre,
pourrait continuer de se dégrader au deuxième. 
    

 (Rédigé par Marc Angrand)