"La société n'a connaissance d'aucun changement important dans ses programmes de développement clinique, sa situation financière ou ses résultats d'exploitation qui expliquerait une telle volatilité du prix ou du volume d'échange qui s'est produit depuis le 10 juin 2021", explique le management, qui prend un peu peur face au phénomène. Il rappelle d'ailleurs que les investisseurs qui achètent des ADS ou des actions de la société "peuvent perdre une partie importante de leurs investissements si le prix de ces titres baisse par la suite".

La spéculation intervient alors que le laboratoire attend le verdict de la FDA sur l'arimoclomol, un traitement de la maladie de Niemann-Pick de type C en cours d'examen prioritaire. La date butoir de la revue est fixée au 17 juin, autant dire que le verdict approche. L'EMA, saisie du dossier elle aussi, se prononcera plus tard dans l'année. L'arimoclomol avait échoué en phase III dans la SLA et la myosite à inclusions.

En séance en Europe, l'action gagne 54% à 52,45 DKK, portant sa capitalisation à quelques 160 M€.