Abiy et les dirigeants soudanais ont discuté du barrage éthiopien Grand Ethiopian Renaissance, selon un communiqué soudanais, un projet sur le Nil Bleu qui a alarmé les pays en aval, le Soudan et l'Égypte, qui craignent qu'il ne menace leur approvisionnement en eau.

Ils ont également discuté des affrontements qui ont éclaté fin 2020 entre les pays dans la région frontalière fertile d'al-Fashaqa, selon la déclaration du conseil souverain du Soudan.

"En ce qui concerne la frontière entre les deux pays, [Burhan] a confirmé que les mécanismes techniques et le dialogue constituent la base de cette question", indique le communiqué.

Abiy "a confirmé que le barrage Renaissance ne causera aucun préjudice au Soudan mais qu'il lui apportera des avantages en termes d'électricité", selon le communiqué.

La délégation éthiopienne n'a pas fait de déclaration immédiate sur la réunion.

Ahmed a rencontré le chef du Conseil souverain du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan, ainsi que le général Mohamed Hamdan Dagalo, et d'autres dirigeants politiques soudanais, selon le communiqué.

En 2019, le dirigeant éthiopien a joué un rôle clé dans la conclusion d'un accord entre les groupes de protestation militaires et civils du Soudan après l'éviction de l'ancien dirigeant Omar el-Béchir.

Le Soudan a accueilli des dizaines de milliers de réfugiés qui ont traversé la frontière après l'éruption des combats dans le nord de l'Éthiopie fin 2020.