Palo Alto Networks gagne 10,58% à 146,73 dollars après des résultats au quatrième trimestre qui ont surpris positivement les analystes. La société spécialisée dans la sécurité informatique a publié un bénéfice net ajusté de 92 cents alors que le consensus Factset tablait sur 79 cents par action. Le chiffre d'affaires de la société est ressorti à 509,1 millions de dollars, en hausse de 27% sur un an, un chiffre supérieur au consensus de 488 millions de dollars. Il s'agit de la première fois qu'un chiffre d'affaires trimestriel dépasse les 500 millions de dollars.

Palo Alto Networks évolue dans un contexte porteur après que plusieurs attaques informatiques ont touché des entreprises du monde entier au premier semestre. Pour exemple, WannaCry Ransomware, qui a commencé vers la mi-mai, a infecté 300 000 ordinateurs dans plus de 150 pays. Ainsi, le chiffre d'affaires des services, qui inclue les revenus provenant des souscriptions sous contrat, et qui représente plus de la moitié des ressources de la société, a augmenté de 41,5% pour s'établir à 296,8 millions de dollars.

Malgré tout, la société californienne a publié une perte nette comptable au quatrième trimestre clos fin juillet de 38,2 millions de dollars soit -42 cents par action contre une perte de 31,4 millions de dollars ou 35 cents par action un an auparavant.

Par ailleurs, Palo Alto Network s'attend à un chiffre d'affaires 2018 compris entre 2,125 et 2,165 milliards de dollars soit une croissance de 21 à 23%. Le bénéfice net ajusté par action est attendu dans la fourchette de 3,24 dollars - 3,34 dollars.

Enfin, la firme a annoncé le départ en retraite de son directeur financier. Celui-ci restera en place jusqu'à ce qu'un remplaçant lui soit trouvé.

Cette publication a été bien accueillie par JPMorgan qui passe à Surpondérer sur la valeur avec un objectif de cours de 182 dollars contre 140 précédemment. Les résultats du quatrième trimestre indiquent des problèmes d'exécution de vente quasiment terminés. De plus, Palo Alto Networks a redéfini sa ligne de produit à un moment opportun où les clients s'engagent dans un cycle de renouvellement. Alors que la croissance des flux de trésorerie apparait attractive, le titre se traite avec une décote par rapport à ses concurrents. Une décote qui n'est pas justifiée selon l'analyste.