PepsiCo gagne 1,1% à 151,7 dollars soutenu par des résultats trimestriels solides et la révision à la hausse de ses objectifs annuels. Le géant du soda, également présent dans la "junk food" avec les chips Frito-Lay et les biscuits Quaker Foods, parvient à se jouer des vents contraires qui s'abattent actuellement sur de nombreux secteurs : effet de base défavorable, hausse des matières premières et goulots d'étranglement au niveau des chaînes d'approvisionnement. PepsiCo peut compter sur un marketing efficace, sa diversification vers des aliments plus "healthy" et le contrôle des coûts.

Au troisième trimestre de son exercice fiscal clos fin septembre, le groupe a pourtant réalisé un bénéfice net en repli de 3% à 2,22 milliards de dollars, ou 1,6 dollar par action. Mais hors éléments exceptionnels, le BPA est malgré tout ressorti à 1,79 dollar, soit au-dessus du consensus FactSet qui le donnait à 1,73 dollars.

Le chiffre d'affaires du groupe qui détient la marque Tropicana a grimpé de 11,6% à 20,19 milliards de dollars, soutenu par l'ensemble de ses gammes (sodas, jus, chips, gâteaux, etc.) Wall Street, plus prudent, tablait sur 19,39 milliards de dollars.

En Amérique du Nord, premier marché de PepsiCo, les ventes de Frito-Lay ont progressé de 6%, de Quaker Foods de 2% et des boissons Pepsi de 7%.

Dans le sillage de ces performances solides, le rival historique de Coca-Cola a relevé ses objectifs annuels. L'américain vise désormais une croissance organique de ses ventes d'environ 8% en 2021, contre 6% précédemment.

La croissance du bénéfice par action à taux de change constant pourrait dépasser les 11%, contre "environ 11%" auparavant. Hors éléments exceptionnels, le BPA est attendu en hausse de plus 12%, contre 12% jusqu'alors.

Le groupe va continuer de servir ses actionnaires à hauteur de 5,9 milliards (5,8 milliards de rachat d'actions, 106 millions de dividendes).