Plus forte hausse de l'indice AEX, Philips gagne plus de 7% à 16,70 euros grâce à des résultats trimestriels meilleurs que prévu et à l’annonce de nouvelles suppressions de postes : 6000. Au quatrième trimestre, le groupe d’électronique présent dans la santé a essuyé une perte nette de 105 millions d'euros contre un bénéfice net de 151 millions d'euros, un an plus tôt. Philips a enregistré 350 millions d'euros de charges restructuration et provisions sur le trimestre, dont 208 millions liés à l'affaire du rappel d'appareils de traitement du sommeil.

Philips est confronté depuis juin 2021 à un très coûteux rappel d'appareils de traitement de l'apnée du sommeil en raison des risques qu'ils faisaient peser sur la santé.

L'Ebita ajusté s'est élevé à 651 millions d'euros, faisant ressortir une marge de 12%, contre 647 millions d'euros, soit une marge de 13,1%, un an auparavant. Le consensus s'élevait à seulement 468 millions d'euros. Philips a souffert de la hausse des coûts, en partie compensée par l'augmentation des prix et les réductions de coûts.

Le chiffre d'affaires s'est élevé à 5,4 milliards d'euros, en croissance en données comparables de 3% grâce à moins de problèmes approvisionnement en pièces. La prévision moyenne des analystes s'élevait à 5,03 milliards d'euros.

Cette année, le groupe table sur une croissance organique comprise entre 1% et 5% et d'une marge d'Ebita ajusté de 5% à 9%.

En plus des 4 000 suppressions de postes annoncées en octobre 2022, qui est mise en œuvre comme prévu, Philips réduira ses effectifs de 6 000 postes supplémentaires à l'échelle mondiale d'ici 2025, dont 3 000 seront mis en œuvre en 2023.

" Le modèle opérationnel simplifié rendra Philips plus agile et plus compétitif ", explique la société.

Grâce à ces mesures, le Directeur général, Roy Jakobs, prévoit d'afficher une croissance organique d'environ 5% et une marge d'Ebita ajusté de 11% à 14% d'ici 2025. Au-delà il cible une croissance d'environ 5% et une marge d'Ebitda ajusté de 15% à 19%.