Philips a annoncé lundi son intention de supprimer quelque 4000 de postes à travers le monde après avoir essuyé une perte opérationnelle de 1,5 milliard d'euros au titre du troisième trimestre.

Frappé de plein fouet par les difficultés d'approvisionnement, les tensions inflationnistes, la résurgence du Covid en Chine et la guerre en Ukraine, l'équipementier médical dit avoir vu ses ventes baisser de 5% à périmètre comparable sur le trimestre écoulé, à 4,3 milliards d'euros.

Le fabricant néerlandais de produits de santé a dégagé une marge avant intérêts, impôt et amortissements (Ebita) de seulement 209 millions de dollars, soit 4,8% des ventes, contre 512 millions, ou 12,3%, un an plus tôt.

A titre de comparaison, les analystes attendaient un profit de l'ordre de 330 millions d'euros.

Les résultats de Philips reflètent également les difficultés de sa branche d'appareils respiratoires aux Etats-Unis, qui se sont soldées par une provision pour dépréciation de 1,3 milliard d'euros sur le trimestre.

Tous ces éléments ont conduit Roy Jakobs, le nouveau directeur général du groupe, à mettre en oeuvre des actions 'immédiates' en vue de restaurer la rentabilité de l'entreprise.

En accélérant ses mesures de productivité, le groupe espère pouvoir économiser environ 300 millions d'euros par an.

Ses suppressions de postes, de l'ordre de 4000 emplois, représentent un peu plus de 5% de son effectif total.

En Bourse, la valeur grignotait 0,1% lundi matin suite à ces annonces, alors que l'indice européen du secteur technologique reculait de 0,1%.

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