Philips reculait en Bourse ce mardi après avoir fait le point dans la matinée sur le dossier litigieux de ses dispositifs contre l'apnée du sommeil et de ses ventilateurs d'assistance respiratoire pour le domicile.

Dans un communiqué, le groupe néerlandais des technologies de la santé a levé le voile sur les résultats des expertises menées par cinq laboratoires indépendants en Europe et aux Etats-Unis.

D'après ces conclusions, seuls 164 des 36.341 appareils testés (soit un taux de pourcentage de 0,5%) ont montré des traces visibles d'une dégradation de la mousse d'insonorisation en polyuréthane à base de polyester (PE-PUR) utilisée dans ces équipements.

Pour ce qui concerne les appareils ayant été exposés à un nettoyage à l'ozone, la dégradation de la mousse s'est avérée 14 fois plus significative, avec 777 des 11.309 dispositifs (7%) ayant montré des signes de dégradation.

Enfin, parmi les 60.847 appareils ayant fait l'objet d'un retour de la part des clients, 422 ont été rappelés pour des problèmes de détérioration de la mousse, ajoute Philips, mais seuls 18 d'entre eux (4%) ont réellement présenté des signes de dégradation, souligne le groupe.

Si ces études peuvent apparaître favorables au groupe d'Amsterdam, les analystes évoquent des conclusions plus 'mitigées' sachant que les résidus de mousse incriminés doivent encore faire l'objet de tests toxicologiques.

Pour mémoire, les autorités sanitaires américaines s'inquiètent depuis de longs mois de la possibilité que l'émission éventuelle de particules de mousse dégradée et de composés organiques volatils (VOC) présente des risques potentiels pour la santé des patients.

Sur Euronext Amsterdam, l'action Philips reculait de 1,6% suite à ces annonces. Depuis le début de l'année, le titre accuse une chute de plus de 34%.

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