Sur une place parisienne dans le rouge, Pierre et Vacances grimpe de 4,65% à 6,97 euros par action, signant ainsi l’une des plus fortes hausses du SRD. L’horizon se dégage pour le spécialiste des villages de vacances et des résidences de tourisme, qui a relevé ses perspectives pour son exercice 2021-2022 (clos fin septembre). Le groupe vise désormais un Ebitda ajusté de 96 millions d’euros (contre 83 millions d’euros jusque-là) et une situation de trésorerie de 451 millions d’euros (contre 438 millions d’euros auparavant).

Pour sa part, le chiffre d'affaires des activités touristiques est toujours attendu en croissance de près de 7% par rapport au chiffre d'affaires réalisé en 2019.

Ces perspectives ont été communiquées à l'occasion de la publication des résultats du premier semestre 2021-2022 (octobre-mars). Ces derniers sont en nette amélioration par rapport au premier semestre 2020-2021 (qui avait été impacté par la crise sanitaire) et s'avèrent supérieurs à ceux d'avant-crise.

Lors du premier semestre de son exercice en cours, le spécialiste des villages de vacances et des résidences de tourisme a essuyé une perte nette (part du groupe) de 92,6 millions d'euros, à comparer avec une perte nette de 342,2 millions d'euros un an plus tôt.

Pour sa part, la perte opérationnelle courante ressort à 35,3 millions d'euros, contre une perte de 307,2 millions d'euros un an plus tôt.

Quant au chiffre d'affaires, il s'établit à 715,4 millions d'euros, en hausse de 141% sur un an.

Ces données sont exprimées selon le reporting opérationnel, que le groupe juge plus représentatif des performances et de la réalité économique de la contribution de chacun de ses métiers.