Plastivaloire progresse de 4,11 % à 6,33 euros l’action sur la place de Paris. Si les résultats annuels sont fortement impactés par la crise du Covid-19, le plasturgiste automobile a fait ce qu’il fallait pour démarrer l'exercice 2020-2021 dans de bonnes conditions opérationnelles et financières, et vivement rebondir.

Sur l'exercice en cours, Plastivaloire table ainsi, à contexte non dégradé, "  sur une reprise vigoureuse de son activité et vise à se rapprocher le plus possible de la performance réalisée sur l'exercice 2018-2019, à savoir un chiffre d'affaires de plus de 700 millions d'euros et une marge d'Ebitda de 10% ".

Le broker LCM anticipe un chiffre d'affaires de 705 millions d'euros et une marge d'Ebitda de 10,5 %. Cela a conduit l'analyste à relever son objectif de cours de 4,50 à 5,60 euros sur le titre Plastivaloire, tout en maintenant son opinion Neutre.

Le redressement des fondamentaux en cours permet de reléguer en arrière-plan des résultats annuels dans le rouge. Sur l'exercice 2019-2020 (clos fin septembre), Plastivaloire a essuyé une perte nette (part du groupe) de 16,1 millions d'euros, contre un bénéfice net de 24,6 millions un an plus tôt. De son côté, l'Ebitda recule à 46,4 millions d'euros (contre 75,5 millions un an plus tôt), d'où il découle une marge idoine de 7,4%, en baisse de 3 points sur un an. Le mois dernier, le groupe avait dit viser une marge autour de 7 %.

De son côté, le chiffre d'affaires (déjà publié) s'établit à 629,2 millions d'euros lors de l'exercice 2019-2020, en baisse de 13,6% à données publiées.

La crise du Covid-19 a pesé lourd dans la balance, en impactant fortement le chiffre d'affaires au second semestre, en raison de la fermeture des sites de production pendant quasiment deux mois.

PLastivaloire s'est attaché durant cette période à limiter l'impact sur ses résultats et à renforcer sa trésorerie en générant un free cash-flow positif et en obtenant de nouveaux emprunts moyen terme (PGE).

Pour traverser l'orage, Plastivaloire disposait à fin septembre d'une trésorerie disponible renforcée de 55,3 millions d'euros, contre 36,6 millions d'euros un an auparavant.