Au premier semestre 2020-2021, Plastivaloire a vu son résultat net, part du groupe, bondir de 173% à 12 millions d'euros. L’Ebitda a atteint le niveau record record de 41,1 millions d'euros, soit une hausse de 15,1% nettement supérieure à celle du chiffre d’affaires. La marge d’Ebitda s’élève ainsi à 11%, dépassant d’1 point l’objectif fixé par le groupe.

" Cette belle performance s'appuie sur la bonne maitrise des coûts de production, ainsi que sur les optimisations de charges mise en place par le groupe pendant la crise sanitaire , précise la société.

Plastivaloire a réalisé un chiffre d'affaires de 373,3 millions d'euros en croissance de 1,8% (+4,4% à taux de change constant), soit le chiffre d'affaires semestriel le plus élevé de son histoire. " La croissance aurait été également plus forte sans la pénurie de semi-conducteurs qui perturbe les cadences de production mondiale, notamment en automobile ", a précisé le producteur de pièces plastiques complexes destinées aux produits de grande consommation.

Le groupe a aussi annoncé une évolution de sa gouvernance, avec notamment le renforcement de la direction opérationnelle. Le Conseil d'administration a validé la nomination d'Antoine Doutriaux au poste de Directeur général adjoint. Il prendra ses fonctions le 1er juillet 2021 et s'impliquera aux côtés de Patrick Findeling, PDG, dans le pilotage et le développement du groupe.

Antoine Doutriaux, 56 ans, est diplômé de l'École Polytechnique et de l'Ecole Nationale des Techniques Avancées (ENSTA, Paris). Depuis 2018, il avait pris la direction générale du groupe allemand Wittur, leader mondial de la fourniture de composants, modules et systèmes pour ascenseurs.

S'agissant de ses perspectives, Plastivaloire indique qu'il " revient prudemment pour 2020-2021 aux objectifs initiaux qui avaient été donnés au début de l'exercice, à savoir un chiffre d'affaires de plus de 700 millions d'euros (vs 629,2 millions d'euros ( en 2019-2020) et une marge d'Ebitda d'au moins 10% (vs 7,4% en 2019-2020) ".

" La pénurie mondiale de composants électroniques pèse en revanche sur les cadences de production à court terme, contraignant les constructeurs automobiles à enchainer des périodes de " stop & go " dans leurs centres de production depuis le mois de mars. Cette situation perdure en juin et la visibilité reste limitée sur la fin de cet aléa conjoncturel ", a commenté la société.