Zurich (awp) - Le conseil d'administration de Polyphor se penche sur l'avenir du laboratoire rhénan et communiquera sur le sujet d'ici fin juillet, après l'échec d'une étude clinique avancée sur l'anticancéreux balixafortide. Les investisseurs ont visiblement peu goûté la nouvelle, le titre plongeant à la Bourse.

La société d'Allschwil, qui tentait de se développer dans l'oncologie, indique que son "étude globale de phase III, Fortress, évaluant le balixafortide (POL6326) en combinaison avec l'éribuline pour le traitement de patientes atteintes d'un cancer du sein HER2 négatif, localement récurrent ou métastatique, n'a pas satisfait à son critère co-primaire", selon un communiqué paru lundi.

Le balixafortide combiné à l'éribuline n'a pas montré d'amélioration du taux de réponse objective (ORR) par rapport à l'éribuline seul. "Polyphor va continuer à analyser les données, les revoir avec des experts et décidera de l'avenir de l'étude à mi-juillet", d'après le document. "Nous sommes déçus que l'étude Fortress n'ait pas atteint son critère co-primaire", a reconnu le directeur général Gökhan Batur.

Il s'agissait de l'étude la plus avancée de la société pharmaceutique, qui avait obtenu la statut d'examen accéléré ("Fast Track Designation") de l'Agence américaine des médicaments (FDA). Les autres produits de Polyphor en développement sont au stade préclinique ou en étude de phase I.

Le conseil d'administration procède actuellement à une évaluation stratégique et examinera un "large éventail d'options concernant l'avenir de la société" et en fera part au plus tard à la fin juillet.

A la Bourse, l'action Polyphor a terminé en baisse de 59,2% à 3,0 francs suisses, dans un SPI en recul marginal de 0,01%.

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