Poxel signe l'une des hausses les plus notables de la Bourse de Paris lundi matin après la publication de résultats positifs concernant le PXL770 dans le traitement de la NASH, une maladie du foie en pleine expansion.
Le titre progresse actuellement de plus de 5%, soit l'une des plus fortes hausses de l'indice CAC Mid & Small, qui n'avance, lui, que de 1,3%.
La société biopharmaceutique a fait état lundi de données supplémentaires encourageantes pour son étude de phase IIa sur le PXL770, un médicament administré par voie orale qui agit sur l'AMPK, un régulateur métabolique des lipides, du glucose et l'inflammation.
Selon Pixel, l'essai clinique a notamment mis en évidence une réponse plus importante chez les patients atteints de diabète de type 2, une sous-population à haut risque, qui représente environ 50% des patients atteints de NASH.
Chez les patients diabétiques, des améliorations 'significatives' ont été observées concernant la teneur en graisse du foie et la glycémie à jeun, explique ainsi la société lyonnaise.
Poxel prévoit désormais de mener une étude de phase IIb devant évaluer jusqu'à deux doses de PXL770 administrées pendant 52 semaines, chez un maximum de 120 patients.
Copyright (c) 2020 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Poxel est une société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de traitements innovants contre les maladies métaboliques, dont la stéatohépatite non-alcoolique (NASH) et les maladies rares.
TWYMEEG® (Imeglimine), produit phare de Poxel et premier de sa classe de médicaments, qui cible le dysfonctionnement mitochondrial, est commercialisé au Japon pour le traitement du diabète de type 2.
Pour le traitement de la NASH, le PXL065 a atteint son critère principal d'évaluation dans une étude de phase II, et le PXL770 a terminé une étude de Phase IIa de preuve de concept en atteignant ses objectifs. Dans le domaine de l'adrénoleucodystrophie (ALD), maladie métabolique héréditaire rare, la société a l'intention d'initier des études de preuve de concept de Phase IIa avec les PXL065 et PXL770 chez des patients atteints d'adrénomyéloneuropathie (AMN).