LONDRES (Reuters) - Le numéro un mondial de la publicité WPP a renoué avec une croissance du chiffre d'affaires sous-jacent au premier trimestre, plus tôt que prévu, soutenu par le lancement de nouveaux produits et marques dans la perspective d'une reprise économique mondiale.

En dépit du maintien des restrictions sanitaires liées à la pandémie, les chefs d'entreprises et les consommateurs entrevoient la reprise économique et consomment à nouveau, a expliqué le directeur général de WPP, Mark Read, faisant écho aux commentaires de ses rivaux tels que Omnicom et Publicis.

Le chiffre d'affaires net sous-jacent du groupe britannique, qui avait reculé de 6,5% au quatrième trimestre, a progressé de 3,1% au cours des trois premiers mois de l'année, les clients "cherchant à transformer leur offre en vue d'une croissance future".

Les analystes s'attendaient à ce que le chiffre d'affaires recule de 1,5% sur la période.

Il s'agit de la première hausse du chiffre d'affaires net depuis le troisième trimestre de 2019 et la plus importante observée depuis 2016.

A la Bourse de Londres, l'action WPP grimpait de plus de 3% dans la matinée.

La société, qui a réitéré ses perspectives financières pour l'ensemble de l'année, a également bénéficié du fait qu'elle a aidé ses clients à mettre en place des offres de commerce électronique et numérique lorsque les voies commerciales traditionnelles ont dû fermer.

Le groupe, qui avait déclaré s'attendre à renouer avec la croissance au deuxième trimestre, a également remporté 1,3 milliard de dollars de nouveaux contrats avec des entreprises telles qu'Absolut et JP Morgan Chase.

Read a déclaré que la reprise dans la région Asie-Pacifique et une plus forte demande en Grande-Bretagne avaient contribué à la croissance de l'ensemble de l'entreprise.

Ces résultats positifs font suite à une amélioration tout aussi forte de l'activité au premier trimestre de Publicis, qui a renoué avec la croissance organique pour la première fois depuis le début de la pandémie.

(Kate Holton, version française Federica Mileo, édité par Blandine Hénault)

par Kate Holton