Publicis a réalisé au premier semestre 2020 un résultat net part du groupe de 136 millions d'euros contre 345 millions d'euros à fin juin 2019. La marge opérationnelle s'élève à 622 millions, en hausse de 1,6% sur un an. Le taux de marge opérationnelle ressort ainsi à 13%, en baisse de 110 points de base par rapport à 14,1% au premier semestre 2019. En excluant les coûts d'acquisition d'Epsilon au premier semestre 2019, le taux de marge opérationnelle est en baisse de 200 points de base.

Ceci résulte de la forte baisse de la croissance organique du groupe, engendrée par la crise du Covid-19, toutefois partiellement compensée par une réduction de 6,4% de la base de coûts.
L'Ebitda s'établit à 923 millions contre 885 millions d'euros en 2019, soit une hausse de 4,3%, intégrant la contribution d'Epsilon.

L'impact du plan de réduction de coûts annoncé en avril a été de 286 millions d'euros au premier semestre, sur une base de coûts comparable et hors coûts d'acquisition d'Epsilon. Le taux de marge ressort à 19,3% du revenu net (20,3% au premier semestre 2019).

Le revenu net de Publicis Groupe au premier semestre est de 4,774 milliards d'euros, en hausse de 9,7%.

Les acquisitions (nettes de cessions) ont contribué pour 743 millions d'euros sur le revenu net, la majeure partie étant liée à l'acquisition d'Epsilon.

La croissance organique est de -8% au premier semestre 2020. Le groupe a été impacté par la pandémie de Covid-19 à partir du mois de mars, avec une détérioration de la croissance organique au deuxième trimestre à la suite des mesures de confinement mises en place par les gouvernements dans différentes zones géographiques.

Avec sa transformation quasiment finalisée, le groupe a bien débuté son année 2020, grâce à un solide démarrage aux Etats-Unis et à la poursuite de sa dynamique de gains de nouveaux budgets.

Le revenu net de Publicis Groupe pour le deuxième trimestre 2020 est de 2,293 milliards, en croissance de 2,6%.

La croissance organique est de -13%. En excluant l'impact de l'arrêt de certaines activités françaises au cours du deuxième trimestre, comme ses activités d'affichage dans les transports et le Drugstore, la croissance organique du groupe est de -11%.

La plupart des activités du groupe ont été impactées négativement au cours du deuxième trimestre, à l'exception de la division Santé qui a enregistré une croissance à deux chiffres.

L'Europe a été particulièrement affectée en raison des mesures de confinement qui ont eu lieu pendant la majeure partie du trimestre.

Publicis a jugé difficile la communication d'une prévision spécifique pour le second semestre 2020.
En ce qui concerne l'évolution du revenu net, le second trimestre pourrait être le point bas, mais il est prématuré de dire si le second semestre sera meilleur ou pire que le premier, considérant que certains pays se rétabliront plus vite que d'autres, et que les clients réagiront différemment.

Le taux de marge opérationnelle du deuxième semestre sera supérieur à celui du premier semestre, tout en prenant en compte l'impact défavorable de certains facteurs : certaines charges opérationnelles seront en hausse au fur et à mesure de la réouverture des pays, et par ailleurs le groupe continuera d'investir dans son modèle.