L'équipementier allemand croît à un rythme plus soutenu ses concurrents Adidas et Nike, numéro un du secteur, grâce à ses campagnes sur les réseaux sociaux et ses partenariats avec des célébrités comme Selena Gomez, Rihanna et Jay-Z.

Le mois dernier, Nike a publié un chiffre d'affaires trimestriel en dessous du consensus de Wall Street pour la première fois en plus d'un an.

Le chiffre d'affaires de Puma a augmenté de 15,3% à taux de change ajustés à 1,32 milliard d'euros, pour un bénéfice d'exploitation de 143 millions d'euros. Le consensus moyen des analystes s'établissait respectivement à 1,3 milliard et à 139 millions.

"Le premier trimestre de 2019 a été le meilleur trimestre que Puma ait jamais connu", déclare le président du directoire, Bjorn Gulden, cité dans un communiqué.

Puma n'a cependant pas modifié sa prévision de résultats pour l'ensemble de l'année que les analystes jugent prudente.

"Même s'il nous reste neuf mois et en dépit de nombreuses incertitudes sur le marché, nous sommes confiants dans notre capacité à atteindre notre objectif pour l'ensemble de l'année", a-t-il déclaré.

Puma prévoit une croissance des ventes ajustée des effets de change d'environ 10% et un bénéfice d'exploitation compris entre 395 et 415 millions d'euros.

En comparaison, Adidas prévoit une croissance de 5 à 8% en raison des problèmes d'approvisionnement et Nike une augmentation dans le bas d'une fourchette à deux chiffres.

Au premier trimestre, les ventes de Puma, ajustées des effets de change, ont progressé de 28,6% en Asie et de 16,3% en Amérique, grâce au lancement en septembre par le groupe de sa première chaussure de basket depuis 20 ans.

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)

par Caroline Copley

Valeurs citées dans l'article : Nike, Puma, adidas