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Le 30 septembre 2014

Générale de

conforte et étend le de ses

Instituts de

Deux ans après leur création à Lille, Lyon, Marseille

et Paris, Générale de Santé conforte et étend le réseau de ses Instituts de Cancérologie avec l'ouverture

de 3 nouveaux Instituts d'ici fin 2014

En 2012, Générale de Santé créé 4 Instituts de Cancérologie, à Lille, Lyon, Marseille et Paris.

Le Groupe s'engageait en effet à organiser une prise en charge rapide, globale et personnalisée et un accès à l'ensemble des compétences et expertises en cancérologie, et aux différentes modalités de traitement (radiothérapie, chimiothérapie et chirurgie) sur le même site.
L'objectif de cette nouvelle organisation, résolument tournée vers le patient était :

D'améliorer la prise en charge des patients et de leurs proches, de faciliter leur accès rapide aux professionnels des soins et renforcer la coordination entre eux ;

D'accompagner les patients les plus vulnérables avec la création du poste de coordinatrice du parcours de soins ;

De dynamiser la relation avec les professionnels de la ville, le médecin généraliste en particulier ;

De développer la recherche et l'innovation.

« Véritables pôles de référence, ces établissements spécialisés offrent une organisation des soins et un dispositif d'accompagnement des patients et de leurs proches particulièrement qualitatif, efficient et lisible. Le label « Institut de Cancérologie » est la garantie d'une prise en charge de qualité. L'organisation, l'information et la proximité sont au cœur des priorités», déclare Pascal Roché, Directeur Général du Groupe.

Générale de Santé, la prise en charge en cancérologie aujourd'hui

UN BILAN POSITIF


Deux ans après leur création, les Instituts de cancérologie de Générale de Santé affichent un bilan positif et de nouvelles ambitions pour les années à venir. Ce projet innovant dans le secteur de l'hospitalisation a permis des avancées marquantes : invention d'un nouveau métier - la coordinatrice du parcours de soins, développement de la recherche clinique, étude sur les délais de prise en charge, structuration de l'après cancer (PPAC), consultations oncogénétiques ….

□ L'ENGAGEMENT DE GENERALE DE SANTE DEPUIS DE NOMBREUSES ANNEES

L'engagement de Générale de Santé s'inscrit dans une ambition de longue date : apporter son expertise en matière d'organisation et répondre à cet enjeu de santé publique. En 2006, le groupe s'était résolument engagé en structurant sa première filière de soins, en mobilisant 18 équipes médicales et paramédicales autour de mesures emblématiques comme la mise en place des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP), le dispositif d'annonce et l'organisation des soins de supports.

L'accès aux soins pour tous est depuis l'origine, une priorité pour le Groupe => 97,5% des actes de chimiothérapie et de radiothérapie sont réalisés en secteur 1.

En 2012 Générale de Santé a souhaité aller encore plus loin dans la prise en charge et la coordination du parcours de soins, sur la base d'un cahier des charges et d'engagements précis définissant le label
« Institut de Cancérologie ». Quatre Instituts de Cancérologie ont été crées : Les Peupliers‐Paris, Lille
Métropole, Jean Mermoz‐Lyon et Marseille Provence.
Entre 2013 et 2014, deux Instituts du Sein ont été créés, à l'Hôpital privé Drôme Ardèche, à Valence (26) et à l'Hôpital privé de l'Estuaire au Havre (76). D'ici la fin de l'année 2014, trois nouveaux Instituts seront créés, portant à neuf le nombre d'Instituts de cancérologie de Générale de Santé.

□ LES INSTITUTS DE CANCEROLOGIE, UNE ORGANISATION PENSEE AUTOUR DU PATIENT

Avec la création des Instituts de Cancérologie, Générale de Santé avait inauguré une nouvelle organisation centrée sur le patient et la rapidité de la prise en charge, atout incontournable dans la course contre la montre que peut représenter le traitement du cancer. Le parcours de soins coordonné et les délais d'attente réduits vont dans ce sens.
Ainsi, cette prise en charge repose sur une unité de lieu pour les traitements (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie), la création du métier de coordination du parcours de soins destiné à faciliter la relation entre le patient, l'hôpital et la médecine de ville. La création d'un dispositif d'accompagnement des patients et de leurs proches avant, pendant et après la maladie et de mesures spécifiques pour les patients les plus vulnérables, complètent la prise en charge. C'est enfin l'accès à la recherche et à l'innovation.

DES OBJECTIFS ATTEINTS

Plus de 500 patients ont été pris en charge par les coordinatrices du parcours de soins dans les Instituts de cancérologie du groupe depuis leur création (septembre 2012).

L'accompagnement des patients les plus vulnérables par la coordinatrice du parcours de soins, quel que soit le motif : agressivité de la maladie, complexité des traitements, contexte personnel (isolement familial, difficultés sociales, problèmes professionnels …) est un succès. La coordinatrice du parcours de soins a confirmé son rôle clé. Elle s'est avérée l'interlocuteur incontournable des patients, sachant évaluer leurs besoins et détecter leurs fragilités, leur apportant une écoute, une meilleure compréhension des différentes étapes de leur parcours de soins, une coordination efficace entre leur médecin traitant et les cancérologues

La création de la fonction de coordinatrice du parcours de soins a valu à l'Hôpital privé des Peupliers le trophée FHP 2014 de la « Relation avec les Usagers ».

Par ailleurs, depuis et dans le cadre du 3ème plan cancer national, la Direction Générale de l'Organisation des Soins (DGOS) a lancé un appel à projets sur ce thème.

L'attachée de recherche clinique apporte une aide significative aux praticiens pour l'inclusion de patients dans des essais thérapeutiques et les publications. (Plus de 400 nouveaux patients inclus depuis janvier 2013.)

Témoignage Mathilde Rohfritsch, pharmacien adjoint‐attachée de recherche clinique à l'Hôpital Privé

Drôme Ardèche

« En tant que pharmacien‐attachée de recherche clinique, je suis, au sein de l'établissement, la personne référente qui fait le lien entre le promoteur d'une étude clinique ‐ un laboratoire pharmaceutique, un CHU, un groupe coopérateur,.... ‐, les médecins investigateurs de l'Institut et tous les acteurs de santé intervenant dans l'étude autour du patient. Mon rôle consiste aussi à évaluer la faisabilité des études, à en coordonner la mise en place, à gérer les médicaments expérimentaux, à vérifier l'application du protocole et à veiller au respect des Bonnes Pratiques Cliniques... Une trentaine d'essais cliniques sont en cours à l'Hôpital Privé Drôme Ardèche. Des essais dits « interventionnels », destinés à évaluer un nouveau traitement ou une nouvelle stratégie thérapeutique et des essais « observationnels », basés sur le recueil de données médicales des patients. Ainsi depuis 2013, nous menons une étude de cohorte sur les délais de prise en charge de nos patientes atteintes d'un cancer du sein prises en charge à l'Institut du sein Drôme‐Ardèche. Par rapport à la moyenne nationale ‐ établie par une étude INCa (l'Institut national du cancer) publiée en juin 2013 ‐, nos délais d'accès au diagnostic sont pratiquement divisés par deux par rapport à la moyenne nationale (9,4 jours contre 17,7 jours). Et c'est d'une importance capitale : pour certains type de cancers, plus ces délais sont courts, plus grandes sont les chances de guérison. »

La prise de rendez‐vous centralisée est une réalité dans tous les Instituts. Elle ouvre l'accès aux soins de support ‐ psychologue, diététicien, référent douleur, assistante sociale, onco‐ esthéticienne... ‐ qui aident les patients à mieux vivre les effets de la maladie et du traitement.

EN DEUX ANS, GENERALE DE SANTE EST EGALEMENT ALLE AU-DELA DE SES ENGAGEMENTS INITIAUX

L'accès aux traitements les plus pointus s'est traduit notamment avec l'installation des consultations oncogénétique dans tous les Instituts (158 consultations depuis janvier 2014). L'oncogénétique signe l'accès à la médecine personnalisée de demain. Elle permet d'identifier d'éventuelles prédispositions génétiques au développement d'un cancer, d'affiner un diagnostic ou un pronostic, d'évaluer la réponse d'un patient à une thérapie ciblée, ou encore d'estimer le risque d'une réponse toxique à une thérapie standard.

Initiée à partir d'une expérience développée au sein de l'Institut de cancérologie Marseille‐ Provence en 2012, elle est aujourd'hui déployée dans tous les Instituts. Grâce à cette discipline, l'établissement répond aux attentes des professionnels de la cancérologie et aux besoins des patients sur deux points majeurs :

Une activité de consultations pour l'identification et le suivi de personnes présentant des prédispositions génétiques au développement d'un cancer

le ciblage des traitements en fonction de la carte d'identité de certaines tumeurs.

« L'oncogénétique est une discipline particulièrement prometteuse, qui permet notamment d'identifier d'éventuelles prédispositions génétiques au développement d'un cancer ou encore de vérifier l'efficacité d'un traitement. En y donnant accès dans ses Instituts, le Groupe permet à ses patients d'accéder à la médecine personnalisée de demain, encore appelée médecine de précision », souligne le Dr Philippe Souchois, Directeur de la Cancérologie de Générale de Santé

Le développement d'actions innovantes d'accompagnement des patients et de leurs proches s'est également traduit par la signature en 2014 d'une convention de mécénat avec Juris Santé. Composé de juristes spécialisés en droit de la santé et en droit social, cette association apporte un soutien administratif ou juridique au patient et à ses proches. Elle apporte aussi une aide pour la gestion de la réinsertion professionnelle. L'accès à Juris Santé est gratuit pour tous les patients.

Trois questions à

Dominique Thirry, directrice de Juris Santé. L'association offre aux patients des Instituts de cancérologie un accompagnement juridique personnalisé.

Quel est le service rendu par Juris Santé ?

Nos juristes apportent aux patients un éclairage personnalisé, des explications concrètes, un soutien dans les démarches pour faire valoir leurs droits. Nous nous devons d'offrir le plus grand confort possible aux personnes très fragilisées. D'où la souplesse de nos modalités d'accompagnement, dans la chambre, par mail, téléphone ou Skype...

Quel est le travail effectué avec l'Institut de cancérologie Jean Mermoz ?

Dès la création de l'association en 2008, l'établissement a souhaité être pilote. Le succès a été immédiat. Nous faisons partie des soins de support et sommes très soutenus par les médecins, les soignants et l'assistante sociale, qui nous adressent des patients.

Quelles sont les problématiques les plus fréquentes ?

La moitié des demandes concerne le droit du travail et de la sécurité sociale. Nous lançons d'ailleurs à la rentrée 2014 un atelier mensuel de soutien au maintien dans l'emploi. Nous sommes également très consultés sur des problématiques d'assurance, mais aussi sur des questions relatives à la fin de vie, à la succession.

Le dispositif de Juris Santé a été généralisé, en 2014, à l'ensemble des Instituts.

En savoir plus : http://jurissante.fr//// dthirry@jurissante.fr

Le bénéfice des équipements bio‐médicaux les plus récents

Le Cell Vizio :

Il s'agit d'un système d'endomicroscopie digestives parfois appelé « biopsies optiques ». Les médecins spécialistes accèdent à l'image de tissus à l'échelle microscopique de façon instantanée et non invasive. Ce système de reconnaissance facilite la prise de décision ainsi que la prise en charge du patient. L'Institut Jean Mermoz, à Lyon, a été un des premiers sites à expérimenter cette technique en France

Le CyberKnife :

Nouvelle arme thérapeutique contre le cancer, le Cyber Knife est le seul appareil de
radiothérapie robotisé qui permet de délivrer de fortes doses d'irradiation en peu de séances avec une extrême précision, en préservant les tissus sains. Développée initialement pour le traitement des tumeurs intra‐crâniennes, cette innovation constitue également une avancée majeure pour le traitement des tumeurs extra‐crâniennes telles celle du foie, du poumon et de la prostate.
L'Institut Marseille Provence s'est doté, en 2014, de cet appareil, dont il n'existe qu'un seul équivalent - de génération antérieure - en région PACA et huit seulement au plan national, pour le bénéfice d'un bassin de population de 3 millions de personnes. Il réaménage depuis un an son service de radiothérapie pour accueillir en janvier 2015 son premier patient

"Le cyberknife est un appareil de radiothérapie unique qui se présente comme une alternative non invasive à la chirurgie pour certaines tumeurs mobiles et/ou inopérables avec des indications validées dans les tumeurs pulmonaires, cérébrales, rachidiennes, hépatiques et les métastases ainsi que de multiples protocoles en cours dans les tumeurs du sein, ORL et prostatique.

Son intérêt est majeur pour les patients puisque son extrême précision permet de délivrer de fortes doses en peu de séances (3 en moyenne) en évitant les organes sains environnants".

déclare le docteur Emmanuel Gross, Oncologue - Radiothérapeute, l'Institut Marseille‐Provence

DES PERSPECTIVES AMBITIEUSES

Générale de Santé, la prise en charge en cancérologie à fin 2014

Un périmètre élargi ; un réseau qui s'étend

Trois Instituts thématiques dédiés au traitement du cancer du sein: deux ont déjà été créés à l'Hôpital Drôme Ardèche, à Valence (26) et à l'Hôpital privé de l'Estuaire au Havre (76) ; un troisième ouvrira à la fin de l'année à la Clinique Saint Amé, à Lambrez‐les‐Douai (59).

Deux nouveaux Instituts de cancérologieverront par ailleurs le jour d'ici la fin de l'année, à l'Hôpital privé d'Antony (92) et à l'Hôpital privé Arras Les Bonnettes, à Arras (62).

Un développement toujours accru de la recherche et l'innovation

La cancérologie est le 1er contributeur de la recherche clinique en France.
Fort de son premier bilan, l'ambition du Groupe et de ses équipes d'investigateurs est de poursuivre son implication et investissement, en incluant des patients dans les essais cliniques et en publiant dans des revues scientifiques, pour conforter la légitimité du Groupe et des cancérologues.

Le développement de la prise de charge de l'après‐cancer dont l'Activité Physique Adaptée

(APA)

À la fin des traitements, le patient entre dans une nouvelle phase dite de « l'Après‐Cancer ». Il retrouve son cadre de vie habituel. Après une phase d'hyper médicalisation, une prise en charge personnalisée et adaptée l'aide à reprendre plus rapidement une vie personnelle, sociale et professionnelle.
Au‐delà de la dimension médicale, le patient bénéficie dans les Instituts de cancérologie d'un programme spécifique adapté pour préserver la continuité et la qualité de vie, et pour construire si besoin un nouveau projet de vie. Il s'agit également d'assurer la coordination avec les intervenants de ville.
En complément, les Instituts de cancérologie développent une offre d'activité physique adaptée encadrée par des professionnels habilités, pour les patients. L'activité physique adaptée, initiée pendant ou après les traitements, a démontré un intérêt médical (diminution du risque de récidives de certains cancers du sein) et des bénéfices (diminution de la fatigue, meilleure qualité de vie, amélioration du sommeil et de l'humeur …) chez les patients atteints de cancer1.

1 Source : INCa Dossier « Activité physique adaptée », Fiche repères « Activité physique et cancer », Janvier 2012

‐oOo‐
A la fin de l'année 2014, le groupe Générale de Santé totalisera 9 Instituts de cancérologie.
Les traitements du cancer sont en constante évolution : la chimiothérapie orale, l'accès aux
molécules innovantes et le développement de la médecine personnalisée ou encore les nouvelles techniques de radiothérapie, vont bouleverser les techniques médicales.
Les progrès thérapeutiques considérables tendent à faire évoluer le cancer vers le mode « maladie chronique » et le vieillissement de la population demandent une adaptation des pratiques actuelles.

Dans ce contexte, il s'agit pour Générale de Santé de faire de ses Instituts de cancérologie des « laboratoires » pour anticiper les prises en charge de demain: Il s'agit de :

Renforcer la coordination des acteurs de soins.

Développer la chirurgie ambulatoire.

Développer la médecine personnalisée.

Développer les soins palliatifs.

Développer la recherche l'innovation et l'enseignement/la formation

LE GROUPE GENERALE DE SANTE : la cancérologie en 2013

Générale de Santé est le 1er acteur national du secteur privé en cancérologie avec 4

Instituts de Cancérologie, 2 Instituts du Sein et 14 hôpitaux de référence en cancérologie en France

25 800 patients ont été pris en charge en chirurgie du cancer en 2013 au sein des établissements Générale de Santé

85 400 séances de chimiothérapie ont été réalisées en 2013 dans les 21 services spécialisés de Générale de Santé

155 800 séances de radiothérapie ont été effectuées dans les 10 centres du Groupe en

2013

97,5% des actes de chimiothérapie et de radiothérapie sont réalisés en secteur 1.

Environ 200 autorisations « traitement du cancer »

LE CANCER EN CHIFFRES (source INCa)

3 millions de personnes vivent en France, avec ou après un cancer

148 000 décès par an : 1ère cause de mortalité prématurée en France devant les maladies cardiovasculaires, MAIS AUSSI 1ère CAUSE DE MORTALITE EVITABLE

355 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année dont 59% chez les plus de 65 ans

4 cancers représentent plus de 50% des cancers : sein, prostate, poumon et colon

50% des patients atteints de cancer sont pris en charge dans le secteur privé

A propos de Générale de Santé :

Premier Groupe privé de soins et services à la santé, Générale de Santé compte 19 000 salariés dont 7 000 infirmier(e)s et 4 000 aides soignant(e)s dans 75 établissements et centres.

Avec près de 4 500 praticiens, elle représente la première communauté libérale de France. Acteur majeur de l'hospitalisation, Générale de Santé couvre l'ensemble de la chaîne de soins : médecine‐chirurgie‐obstétrique, cancérologie, soins de suite et de réadaptation et hospitalisation à domicile. Générale de Santé développe une offre de soins originale associant qualité et sécurité de la prise en charge, efficience de l'organisation et qualité humaine. Le Groupe propose une prise en charge globale avec un accompagnement personnalisé, avant, pendant et après l'hospitalisation, qui prenne en compte toutes les dimensions du patient ; il participe aux missions de service public de santé et au maillage sanitaire du territoire.

En savoir plus : www.generale‐de‐sante.fr

Contact presse :

Marie Roux de Luze - Service de Presse de Générale de Santé

Tél. : 01.53.23.14.16 - m.rouxdeluze@gsante.fr

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