Avec près de 70 000 nouveaux cas dépistés tous les ans en France, le cancer de la prostate est la tumeur maligne la plus fréquente chez l'homme. À partir du 22 novembre, l'Hôpital privé d'Antony (Ramsay Santé), situé dans les Hauts-de-Seine, se mobilise et organise une semaine de détection précoce de cette maladie. Afin de promouvoir cet évènement, des affiches ont été diffusées au sein de l'Hôpital ainsi que dans les cabinets des médecins généralistes avoisinants. Plus de détails avec Alexandre Schull, radiologue, et Alexis Santy, chirurgien urologue.

Glande masculine située dans le petit bassin, sous la vessie et en avant du rectum, la prostate sécrète le liquide prostatique et une partie du liquide séminal, qui favorise la survie des spermatozoïdes. Avec l'âge, la prostate augmente de volume et peut être responsable de symptômes urinaire (envies fréquentes d'uriner, diminution du débit). En revanche, la survenue d'un cancer de prostate est indépendante de la taille, et le plus souvent asymptomatique. C'est la raison pour laquelle la sensibilisation à cette maladie, qui reste exceptionnelle avant 50 ans, est « indispensable » selon les deux médecins.

Détecter la maladie le plus tôt possible

Novembre est le mois dédié à la sensibilisation aux maladies masculines, notamment la prévention du cancer de la prostate : c'est l'opération Movember. À l'Hôpital privé d'Antony, du 22 au 26 novembre, les urologues et radiologues se mobilisent et organisent dans ce cadre une semaine de détection précoce des maladies de la prostate. « Les patients pourront se rendre dans notre établissement pour s'informer, se faire dépister et entamer des soins rapidement si besoin. Ils pourront prendre rendez-vous sur la plateforme en ligne Doctolib », explique le Dr Schull, qui insiste sur le fait que la force de l'établissement réside dans la prise en charge rapide et efficace des patients. « Ceux qui le souhaitent pourront bénéficier d'une consultation gratuite avec un urologue, d'une prise de sang, d'une IRM ainsi que d'une biopsie (si besoin) durant la même semaine », poursuit-il. L'objectif ? Détecter la moindre anomalie le plus tôt possible afin de la traiter dans les plus brefs délais.

Les différentes étapes du diagnostic

La détection de ce cancer comprend l'examen clinique (qui inclut le toucher rectal) et un dosage du PSA, une protéine présente dans le sang qui permet de détecter le cancer de la prostate. En cas de taux de PSA trop élevé, « une IRM est réalisée par la suite afin d'obtenir une vision plus précise de l'anomalie détectée », précise le radiologue. En cas de suspicion de tumeur maligne lors de l'IRM, une biopsie est alors nécessaire pour confirmer le diagnostic.
Les radiologues de l'établissement sont aujourd'hui équipés d'une technologie de pointe « tout-en-un » : il s'agit d'un système innovant permettant de réaliser des biopsies de prostate directement dans l'IRM, au lieu de réaliser des biopsies prostatiques en échographie (modalité d'examen qui ne permet pas de détecter le cancer). Cette technologie de pointe cible directement le cancer (uniquement détectable grâce à l'IRM). Une première en France qui offre un « prélèvement et un diagnostic plus sûr et précis », rappelle le Dr Schull.

Une technologie de pointe pour prendre en charge le cancer de la prostate

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Ramsay Générale de Santé SA published this content on 18 November 2021 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 18 November 2021 13:52:07 UTC.