Regeneron Pharmaceuticals a annoncé mercredi une chute de 13% de son bénéfice au premier trimestre, les ventes de son cocktail d'anticorps COVID-19 ayant été affectées par la décision du régulateur de santé américain de limiter son utilisation.

La société n'a enregistré aucune vente de la pilule aux États-Unis pour le trimestre, comme cela était prévu. Regeneron avait lancé un avertissement en février après que la Food and Drug Administration américaine ait modifié son autorisation sur le médicament en raison de son manque d'efficacité contre la variante du coronavirus Omicron.

Regeneron mène actuellement des essais sur des anticorps expérimentaux de "nouvelle génération" qui sont adaptés contre les variantes, y compris celles de la lignée Omicron.

Le bénéfice net du fabricant de médicaments au premier trimestre clos le 31 mars est tombé à 974 millions de dollars, soit 8,61 dollars par action, contre 1,12 milliard de dollars, soit 10,09 dollars par action, un an plus tôt.

Son traitement vedette pour les yeux, Eylea, et son traitement contre l'eczéma, Dupixent, ont toutefois obtenu de bons résultats, enregistrant une croissance des ventes de 11 % et 43 %, respectivement.

L'assouplissement progressif des restrictions dans un contexte d'augmentation des vaccinations a été de bon augure pour le traitement oculaire Eylea administré par les médecins au cours des derniers trimestres.

Les ventes de Dupixent ont également contribué à la croissance de 17% des ventes globales de Regeneron, à 2,97 milliards de dollars.

Sanofi, le partenaire français de Regeneron, qui enregistre les ventes de Dupixent, a relevé fin mars son objectif de ventes maximales pour Dupixent à plus de 13 milliards d'euros (14,3 milliards de dollars).